Interview Vanden Stock fier : "Mes enfants à Anderlecht? Tielemans et Praet"

Jordan Horwood
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Vanden Stock fier : "Mes enfants à Anderlecht? Tielemans et Praet"
Photo: © Photonews

Roger Vanden Stock était aux anges suite à la prestation de son équipe face à Arsenal, mais c'est avec grande déception qu'il a vu ses jeunes joueurs s'incliner en toute fin de rencontre. Le président du Sporting d'Anderlecht est cependant très fier.

Johan Walckiers à Anderlecht

Président, qu'avez-vous ressenti mercredi?

"C'est dur à digérer. Jusqu'à deux minutes du terme c'était encore la fête puis ensuite a suivi la déception. C'est le destin d'une jeune équipe. Ils doivent encore tout prouver et nous y travaillons. C'est arrivé et ne nous pouvons rien y changer."

Avez-vous été surpris que l'équipe mette Arsenal aussi longtemps en difficulté?

"Totalement surpris. Je suis si fier que mon équipe ait joué comme ça face à une des meilleures équipes d'Europe. Ils ont dépassé les attentes et c'est une plume à ajouter au chapeau de l'entraîneur. Il y a cru plus que moi, je dois reconnaitre.."

Allianz nous donne des possibilités de faire plus

Avec Allianz comme nouveau sponsor vous avez un extra financier?

"C'est un pas vers l'avant. Notre budget, c'est le problème en Europe. Ça nous donne des possibilités de faire plus. Vous savez, mercredi lors du dîner avec Arsenal, leur président m'a demandé comment nous pouvons faire tout ça avec si peu de moyens. Ma réponse fut : 'Oui, c'est la Belgique'. (rires)"

Comment avance le dossier du stade? C'est toujours l'objectif d'y jouer?

"Bien sûr! Pourquoi ne serait-ce pas le cas? Si tu investis dans quelque chose, alors tu attends un retour certain. Pour un prix correct nous le ferons très certainement."

Oui, mais il y a des critiques comme celle du président de Bruges, Bart Verhaeghe?

"Je ne vais pas commencer de polémique. J'ai toujours été pour les nouveaux stades. Plus il y en a, mieux c'est. Et j'espère que dans l'avenir chacun ait un nouveau stade. Mais la critique est facile. Nous avons tout payé pour notre stade actuel, nous n'avons jamais rien reçu. Les autres bien."

Je veux garder Tielemans encore deux ou trois ans

Êtes-vous inquiet à propos de Matias Suarez?

"J'ai beaucoup appris de mon père. Il disait : 'Si un joueur est blessé six mois, il faut attendre encore six mois pour le voir au top.' Suarez a été blessé deux ans... Nous espérons qu'il retrouve son plus haut niveau."

Vous aviez dit que certains joueurs, surtout les plus doués techniquement, étaient comme vos fils. Est-ce que Praet en fait partie?

"(rires) J'en ai actuellement deux. Praet et Tielemans, mais ça ne va surprendre personne. Mais nous savons qu'une carrière comme Zetterberg a eu ici, ce n'est plus possible. Il a joué sept ans chez nous avant de partir. Désormais ce serait de l'utopie."

Après la prestation de certains contre Arsenal, beaucoup de clubs vont déposer des offres.

"C'est notre sort. Avant je disais qu'il fallait construire une nouvelle équipe tous les 5 ans, maintenant c'est devenu 3 ans. Mais si quelqu'un part, nous sommes prêt à la remplacer. Je tiens à préciser que nous souhaitons conserver tout le monde."

Tielemans aussi?

"Nous voulons le garder encore deux ou trois ans. Nous devons bien lui faire comprendre qu'il n'a encore rien à chercher dans une autre équipe à 17 ans. Il a joué son meilleur match mercredi, mais avant il a moins bien joué. Ici il peut mûrir et partir quand il est prêt. Je suis certain que nous allons bientôt tomber d'accord sur une prolongation de contrat."

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