Laurent Ciman, itinéraire d'un homme en or

Laurent Ciman, itinéraire d'un homme en or
Photo: © SC

Dans quelques heures, Laurent Ciman va quitter le Standard et la Belgique. Pour les raisons que l'on sait, il s'en va rejoindre le Canada et le club d'Impact Montréal. Retour sur un joueur parfois indésirable, mais surtout devenu indispensable.

Par Florian Holsbeek

Laurent Ciman commence sa carrière professionnelle en 2004 au Sporting de Charleroi. Catalogué comme grand espoir du club, il fait son trou. Mais en 2005, il est suspendu pour deux mois après un contrôle positif au cannabis lors d'un match de Coupe Intertoto. Peu importe, il reviendra plus fort, sous la houlette de Jacky Mathyssen.

Ce coach, il va d'ailleurs le retrouver en 2008, lorsqu'il signe au Club de Bruges. Assez rapidement, il est écarté du onze de base et passe son temps sur le banc. Rien de Grave pour Laurent, qui va être prêté à Courtrai et retrouver un très bon niveau mais aussi un nouveau mentor : Georges Leekens. C'est d'ailleurs lui qui va lui offrir sa première sélection chez les Diables, le 19 mai 2010 contre la Bulgarie.

Suite à cela, Laurent ne veut pas entendre parler d'un retour au FC Bruges. Il débarque alors au Standard de Liège, dans un échange avec Marcos Camozatto. Ses premières années au Standard sont marquées de hauts et de bas. Pas toujours aimé des supporters, il n'arrange pas son cas en 2013 en clamant qu'il veut quitter les Rouches. Mais il finira par prolonger jusqu'en 2017.

A partir de là, Laurent Ciman va devenir une valeur sûre du championnat, mais aussi un appelé régulier en équipe nationale. Il fera d'ailleurs partie des 23 Diables Rouges retenus pour la Coupe du Monde au Brésil. Ne se plaignant jamais, mais parlant toujours sans langue de bois, il se distinguera lors de certaines interviews, restant modéré dans la victoire mais surtout digne et sportif dans la défaite. Son interview en mai dernier, après le dernier match de la saison et le titre perdu face au rival Anderlechtois, est un modèle de sportivité.

Laurent, il te reste 90 minutes sur nos terres. 90 minutes de plaisir lors d'un classico. Après tu pourras aller au Canada leur montrer tes valeurs. Pour jouer au football, mais surtout pour faire sourire Nina comme tu as fait sourire, tout au long de ta carrière, les supporters des clubs dont tu as porté les couleurs.

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