Anthony Sadin : 'Il fallait qu'on soit le montant parce qu'on l'a mérité"

L'an prochain, c'est en D2 que l'Union évoluera. Sans être champion, et sans passer par le tour final, les Bruxellois ont gagné le droit d'être promu. La faute aux licences.

Le fait d'être le seul club à recevoir la licence, ça a du enlever pas mal de pression ?

Ce n'est pas à ça qu'il faut regarder. Il fallait qu'on soit le montant parce qu'on l'a mérité et pas parce que les autres ne voulait pas y aller. On veut finir le plus haut possible. A l'époque où il n'y avait pas les tranches et les tours finaux, c'était les deux premiers qui montaient. Donc ce serait logique qu'en étant deuxième on monte.

Comment expliquer qu'en deux ans, l'Union est passé de lutte pour le maintien à lutte pour la montée ?

Cette année, il y a tout qui a changé. Le coach a amené une mise en place tactique qu'on n'avait pas avant, plus beaucoup d'autres choses à l'entrainement. On travaille beaucoup plus l'aspect préparatoire au match. Les joueurs font moins ce qu'ils sentent. L'an dernier, on jouait plus au hasard. Ici, tout est prévu à l'avance. Les gars savent où ils doivent courir pour qu'un donne le ballon là, etc. Un goal est marqué, une action est réussie, un match est gagné parce que tout le monde a fait son travail, a bougé comme il fallait. [...]

Le côté défensif, c'est aussi grâce à toi. Comment juges-tu ta saison ?

Bonne. Je m'étais fixé un objectif, qui ne serait pas atteint, qui était de réaliser 17 clean sheet parce que l'an dernier on en avait fait 13. Le coach, à Verviers, en avait fait 16 et on en est loin cette année parce qu'on est à 12. La manière de jouer est faite pour moi. Je me sens bien et ça se voit dans les chiffres. Mais ce n'est pas que moi. J'estime avoir fait une saison moins spectaculaire que l'an dernier où j'avais beaucoup plus de travail.

Pour retrouver l'interview complète de Anthony Sadin, c'est sur Kick and Rush Magazine.