Interview Teklak préface le derby hennuyer: "Avantage pour les Zèbres"

Teklak préface le derby hennuyer: "Avantage pour les Zèbres"
Photo: © photonews

Il a joué à Charleroi, il a joué à Mouscron. Alexandre Teklak est le mieux placé pour parler du derby hennuyer qui va ouvrir le championnat des deux équipes. Il est heureux de voir Charleroi jouer les premiers rôles, mais il est aussi inquiet pour Mouscron-Péruwelz.

Par Florian Holsbeek

Alex est heureux de voir que Charleroi n’a pas vendu ses meilleurs joueurs. "Le Sporting de Charleroi est dépendant de Kebano. On l’a bien vu quand il est allé à la CAN la saison dernière. C’est une très bonne chose qu’il soit encore là, tout comme Dewaest."

Charleroi ne doit pas vouloir grandir trop vite

Mais les Zèbres sont avant tout une équipe. "Les Zèbres ne se résument pas à Kebano. C’est une vraie équipe, avec des gars qui se battent. Seulement le noyau est un peu court, surtout s’ils se qualifient pour les poules de l’Europa League. Il ne faut pas croire qu’ils sont installés dans le top 6. Le club ne doit pas vouloir grandir trop vite."

Mais le retour de Pollet est un vrai plus pour l’équipe. "C’est un plus indéniable. Il revient à la maison et il n’a pas besoin de s’adapter. Maintenant il reste encore quelques semaines avant la fin du mercato. Je pense que Dewaest va rester, mais qu’en sera-t-il pour Kebano ?"

Mais du côté de Mouscron-Péruwelz, le son de cloche est différent. "Honnêtement, j’ai peur pour mon ami Janevski. Il a été choisi avant le rachat du club, et on sait ce qu’il en est dans ces cas-là. Si jamais Mouscron commence mal, il risque de payer les pots cassés."

J'ai peur que le club devienne un club "import-export"

Que se passe-t-il vraiment dans les coulisses ? "Ce qui est dingue, c’est que la direction ne communique pas. Il n’y a pas de conférence de presse, les supporters sont dans l’attente. J’ai vraiment peur que le club devienne un club « import-export ». Des joueurs vont venir, puis repartir."

Avec des conséquences sur le public. "Les supporters souffraient déjà d’une crise d’identité, avec la venue de Lille. Et voilà que cela continue. Le gros risque, c’est qu’ils quittent le canonnier petit à petit."


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