Kinet : "Plusieurs équipes de P1 ont le niveau de la Promotion"

Julien Denoël
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Kinet : "Plusieurs équipes de P1 ont le niveau de la Promotion"
Photo: © SC

On sait désormais qu’un système de tranches sera bien appliqué en première provinciale. Si l’heure d’un premier bilan n’est pas encore arrivé, pour Christophe Kinet qui découvrait l’élite provinciale, le moment est venu de dégager certaines impressions.

Par Daniel Renard

Christophe, êtes-vous positivement ou négativement étonné par le niveau du championnat ?

Christophe Kinet : Il fallait plonger dans le bain sans trop se poser de questions. Jauger les adversaires en situation réelle. D’où une évidente impatience, dans mon chef, à débuter. Certes, le jeu est différent de celui de la promotion. Toutefois, jusqu’ici, je n’ai pas peur d’affirmer que nous avons rencontré plusieurs formations qui tiendraient leur place à l’étage supérieur. Du moins lors de nos confrontations directes. Car il est évident que Tilleur est attendu partout avec un soin particulier.

A l’issue des rencontres face à Stockay et Beaufays, le RFCT a récolté un maigre 1 sur 6. Avez-vous douté à ce moment ?

C.K : Ce que vous évoquez est arrivé parce que nous étions peut-être entourés de trop d’euphorie. Or l’état d’esprit est important. Il sera même déterminant. Pour répondre, non, je n’ai pas douté. Nous avons pris des buts gags lors de ces matches. Ils étaient la résultante d’attitudes qui n’étaient pas nécessairement bonnes. Avec le recul, ce 1 sur 6 a provoqué une prise de conscience. Quand on a un nouveau groupe en main, de telles situations sont en fait très intéressantes.

La victoire qui suivit, à Warnant constitue-t-elle déjà un tournant ?

C.K : Peut-être. Elle a en tout cas permis de nous remettre dans le sens de la marche.

La leçon a donc été retenue ?

C.K : Les circonstances de jeu sont parfois surprenantes, en première provinciale. Surtout en ce qui concerne les terrains, les vestiaires, les infrastructures. Je vous l’avoue, j’étais inquiet, en arrivant à Ster. Petit local, un but plus haut d’un côté que de l’autre, un terrain qui penche, l’obligation de traverser la route pour aller s’échauffer sur une autre surface que celle sur laquelle nous allions évoluer. C’est déconcertant. Pourtant les joueurs ont disputé à mes yeux le match parfait. Je les félicite pour leur totale implication.

Ce que je vis à Tilleur est exceptionnel. Je découvre de nouvelles sensations - Christophe Kinet

N’est-ce pas une bonne chose de voir le RFC Huy s’accrocher lui aussi à la première place ?

C.K : Si, bien sûr. Cela maintient notre attention. Notez, il n’y a rien d’étonnant à voir Huy en notre compagnie. C’est une très bonne équipe. La rivalité qui oppose nos deux clubs met incontestablement du piment aux débats. La concurrence sérieuse va obliger le groupe à repousser ses limites. Et nous forcer à réaliser de belles et longues séries victorieuses. L’ADN du RFC Tilleur doit être celle de la victoire. La recherche continuelle du succès. S’il faut parfois accepter la défaite, il convient de la détester.

Vous qui portiez l’étiquette RFC Liégeois, on vous sent désormais très impliqué, très « Métallo ».

C.K : Voilà une remarque qui me fait plaisir car elle est juste. Je n’oublierai jamais Liège, c’est normal. Toutefois ce que je vis à Tilleur est exceptionnel. Je découvre de nouvelles sensations. J’ai vu beaucoup de tristesse sur les visages la saison dernière, avec la culbute. Pourtant la manière dont le club a rebondi est incroyable ! Je prends un plaisir fou à travailler pour Tilleur. Le staff qui m’entoure, les joueurs, le comité, tout me plaît. Franchement ! Je m’inscris à 100% dans le projet.

Quel est-il ce projet ?

C.K : Je suis un homme de défi. Nous voulons grandir. Aller le plus haut possible. Je relève le gant ! Je veux partager des moments de bonheur avec ceux qui me font confiance. Les décodeurs, internet, permettent aux amateurs de foot de voir de grands matches autant de fois qu’ils le veulent, quasiment quand ils le veulent. Il faut donc quelque chose d’autre pour amener les gens au stade. Autrement dit, un plaisir qu’ils ne goûtent pas en restant devant leur TV. C’est à cela que nous travaillons.

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