Genk marque le but, Anderlecht marque le pas.
Photo: © SC
Le Sporting peut oublier le titre, sinon celui de grosse déception de la saison. Car si les mauves ont fait preuve de courage à Genk, à la manière de St-Trond ou de Westerlo, ils ont surtout affiché un manque cruel de talent.
Genk a fait un grand pas vers le titre. Il compte désormais 6 points d'avance sur son adversaire du jour à 3 journées de la fin. Seul le Standard parait encore en mesure de contester la suprématie des Limbourgeois, à condition qu'il vienne s'imposer au Cristal Arena et que Genk perde encore des plumes contre Bruges ou Gand.
Le Sporting d'Anderlecht est le champion sortant. Mais ce soir à Genk, il n'a quasiment rien montré, sauf en début de partie avec un Romelu Lukaku remuant à souhait.
Toutefois, Romelu Lukaku est l'arbre qui cache la ... Mais non! Il ne cache rien du tout. Il est là, seul mauve digne de ce nom, à courir, à gesticuler, à émerveiller, à épater la galerie du haut de ses dix-sept ans. Et derrière lui, il n'y a plus rien.
Bertrand Crasson avait parlé d'erreurs de casting. On pourrait parler plutôt de bourdes. D'une politique de transfert qui ne tue pas. Comme le ridicule.
Car sans verser dans la critique facile, même les supporters mauves les plus endurcis admettront qu'à part Silvio Proto, Roland Juhasz, Guillaume Gillet et Romelu Lukaku, les autres joueurs d'Anderlecht sont de bons joueurs au Cercle, au Brussels, en D2 argentine ou en réserve de D1 tchèque, mais sont bien trop courts que pour oeuvrer dans un club qui rêve chaque année de Champion's League.
Le pire, c'est que Genk n'a jamais dû forcer son talent. Les Limbourgeois, malmenés dans le quart d'heure initial, ont accéléré aux abords de la 20 ème minute pour permettre à l'inévitable Jelle Vossen de marquer un superbe but typiquement "Vossenien".
En seconde mi-temps, Genk se permit le luxe de rater un penalty accordé par monsieur De Bleeckere pour une faute commise par Silvio Proto sur Tözser. Le Magyar botta en effet le coup de réparation au-dessus du but des Bruxellois.
Dans la foulée cependant, le Sporting faillit égaliser sur une reprise de la tête de Veselinovic dans l'autre camp. Mais le jeune Courtois rappela par un réflexe miraculeux que le centre de formation de Genk était une véritable pépinière de gardiens de talent (Cf. Bolat, Bailly et à présent Courtois).
Les vingt dernières minutes s'écoulèrent tranquillement. Genk en attendant la fin du match. Et le Sporting d'Anderlecht en attendant Godot.
Le Sporting d'Anderlecht est le champion sortant. Mais ce soir à Genk, il n'a quasiment rien montré, sauf en début de partie avec un Romelu Lukaku remuant à souhait.
Toutefois, Romelu Lukaku est l'arbre qui cache la ... Mais non! Il ne cache rien du tout. Il est là, seul mauve digne de ce nom, à courir, à gesticuler, à émerveiller, à épater la galerie du haut de ses dix-sept ans. Et derrière lui, il n'y a plus rien.
Bertrand Crasson avait parlé d'erreurs de casting. On pourrait parler plutôt de bourdes. D'une politique de transfert qui ne tue pas. Comme le ridicule.
Car sans verser dans la critique facile, même les supporters mauves les plus endurcis admettront qu'à part Silvio Proto, Roland Juhasz, Guillaume Gillet et Romelu Lukaku, les autres joueurs d'Anderlecht sont de bons joueurs au Cercle, au Brussels, en D2 argentine ou en réserve de D1 tchèque, mais sont bien trop courts que pour oeuvrer dans un club qui rêve chaque année de Champion's League.
Le pire, c'est que Genk n'a jamais dû forcer son talent. Les Limbourgeois, malmenés dans le quart d'heure initial, ont accéléré aux abords de la 20 ème minute pour permettre à l'inévitable Jelle Vossen de marquer un superbe but typiquement "Vossenien".
En seconde mi-temps, Genk se permit le luxe de rater un penalty accordé par monsieur De Bleeckere pour une faute commise par Silvio Proto sur Tözser. Le Magyar botta en effet le coup de réparation au-dessus du but des Bruxellois.
Dans la foulée cependant, le Sporting faillit égaliser sur une reprise de la tête de Veselinovic dans l'autre camp. Mais le jeune Courtois rappela par un réflexe miraculeux que le centre de formation de Genk était une véritable pépinière de gardiens de talent (Cf. Bolat, Bailly et à présent Courtois).
Les vingt dernières minutes s'écoulèrent tranquillement. Genk en attendant la fin du match. Et le Sporting d'Anderlecht en attendant Godot.
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