Interview L'incroyable récit de Najar (1/2)

Traduit de Voetbalkrant.com

Papa Najar, employé dans une entreprise de sucre et sa maman, femme au foyer, avaient décidé qu'ils voulaient offrir une meilleure vie à leurs enfants. En 2007, ils ont pris la direction des USA pour préparer la venue de leurs enfants. Un voyage illégal d'Honduras coûte beaucoup d'argent. "Mon père et ma mère ont dû énormément travailler pour nous emmener également aux Etats-Unis. Pour chaque personne, tu dois payer 5000 euros pour un guide, qui t'accompagne d'Honduras jusqu'aux Etats-Unis."

"Toute la famille a reçu un permis de séjour grâce à moi"

Avais-je peur de ce voyage de 3.300 kilomètres à travers les régions les plus arides et le désert du Guatemala et du Mexique? Non. Le guide avait déjà aidé beaucoup de personnes à passer la frontière. Le trajet a duré quinze jours. Durant les treize premiers jours, le guide s'occupait de l'alimentation et du logement, mais les deux derniers jours, il n'y avait rien, mis à part le désert. 

Andy Najar prolongea sa route à travers six états pour arriver finalement à Washington. "Mes parents avaient de la famille et des amis là-bas, c'était donc l'endroit le plus logique", selon Najar qui résidait sans papier. Cela m'a pris quatre mois pour mettre en ordre mes papiers. A partir du moment où j'ai commencé mes études et signé un contrat pour DC United, ils ont tous réglé, au même titre que pour ma famille. C'est un peu grâce à moi qu'ils ont obtenu leur permis de séjour."

"25.000 dollars pour toute la famille"

Najar n'était pas le dernier de sa famille à accomplir la traversée. "Mes deux frères (Cristhyan en Denis, qui jouent actuellement au DC United) m'ont suivi. Ma petite soeur, la cadette de 4 ans, a pu entrer dans le pays en toute légalité. Au total, mes parents ont dépensé 25.000 dollars pour toute la famille."

"Tu arrives dans ce pays à l'âge de 13 ans sans connaissance de la langue et de la culture de ton nouveau pays d'adoption. C'était beau et difficile à la fois. Au début, je devais m'adapter, mais tu apprends vite en Amérique."

Le joueur de 20 ans n'a aucun regret. "J'ai dû prendre congé de mes amis, mais j'étais heureux d'être de nouveau près de la famille. C'était la meilleure décision que mes parents pouvaient prendre. Si j'étais resté là-bas, je jouerais peut-être encore en rue ou dans une petite équipe. Je ne serai jamais devenu professionnel."

Etes-vous désireux de connaitre la suite de ce récit? Rendez-vous lundi pour la seconde partie de l'histoire d'Andy Najar.