Interview Bastien reste modeste malgré les éloges: "J'ai la tête sur les épaules"

Johan Walckiers
Hermès Van Damme et Johan Walckiers
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Bastien reste modeste malgré les éloges: "J'ai la tête sur les épaules"
Photo: © Photonews

Samuel Bastien a reçu sa première sélection avec les espoirs belges. Le milieu d'Anderlecht est prêté à Avellino en Serie B italienne où il fait forte impression, en tant que numéro 10. Il a répondu à nos questions.

Dans un entretien avec la rédaction de Walfoot/Voetbalkrant, Samuel Bastien a évoqué la première sélection avec les espoirs de la Belgique et sa saison en Italie.

Une première sélection avec les espoirs, qu'est-ce que ça fait pour un jeune de 19 ans ?

"Je suis très heureux de pouvoir défendre les couleurs de mon pays. J'en suis très fier."

Logique, au vu de tes prestations avec Avellino...

"Je ne vais pas dire que je joue une grande saison, mais une bonne saison. Les gens là-bas sont très contents de moi. L'équipe nationale me suis depuis un moment et c'était un bon moment pour moi de la rejoindre."

Quelles sont tes ambitions personnelles ?

"En équipe nationale, les joueurs évoluent dans des grands clubs. J'apprends beaucoup à leurs côtés. Ils me donnent beaucoup de conseils, bien qu'ils ne soient pas beaucoup plus âgés."

Quelle est ta meilleure position ? A Anderlecht, tu jouais milieu défensif et maintenant tu évolue en 10.

"Oui, à Avellino je joue derrière l'attaquant. Le coach me dit que mes qualités sont mieux mises en évidence là. Avec ma qualité d'infiltration, je peux apporter plus de danger. Mais je peux aussi évoluer en six."

Pour le moment, je me sens mieux en 10

Samuel Bastien

Et selon toi, où te sens-tu le mieux ?

"Pour le moment, je dirais en tant que numéro 10 parce que je suis plus efficace à cette place. Mais je peux jouer à toutes les positions au milieu.

Qu'est-ce que t'as dit Scifo ?

"Nous avons beaucoup parlé. Il m'a dit que je pouvais évoluer aux deux positions.

A Avellino, tu ne jouais pas beaucoup au début, mais maintenant, tu joues quasi tout...

"Au début, c'était difficile, oui. J'étais dans un pays où je ne comprenais pas la langue. C'était difficile. Mais lorsque le coach m'a donné ma chance, je savais que je ne pouvais pas me manquer. J'ai directement marqué et puis c'était parti."

C'est pourquoi tu as quitté Anderlecht ? Tu voulais jouer en équipe première ?

"Oui, je voulais jouer avec les adultes. Avellino a montré beaucoup d'intérêt et le choix a été vite fait. Je voualais passer une étape. Montrer mon niveau au sein des plus grands joueurs. La Serie B est très forte. J'apprends plus qu'avec les espoirs à Anderlecht."

En quoi est-ce une bonne compétition ?

"Comme dans toute l'Italie, c'est très tactique. Mais aussi physique. J'apprends beaucoup sur ces deux points."

Tu as même été surnommé 'Le Kevin De Bruyne de Serie B' ?

Les supporters m'appellent comme ça. Ça me flatte mais je garde les pieds sur terre. J'ai la tête sur les épaules, je ne vais pas m'emballer si vite."

Et l'avenir ? Anderlecht ?

"En fin de saison, je retourne à Anderlecht. Il n'y a encore rien qui a été décidé. Pour le moment, je suis toujours un joueur d'Anderlecht. Nous verrons en fin de saison."

Apparemment, il y a des rumeurs comme quoi la Juventus et Arsenal seraient intéressés...

"Ce sont des rumeurs. Mais ça me flatte d'être associé à de tels clubs."

Est-ce qu'Anderlecht te suit ?

"Je reçois beaucoup de coups de téléphone de personnes d'Anderlecht. Ça me fait plaisir, ils me félicitent et avant ils me demandaient comment ça allait."

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