Les confidences de Defour: "Ici je découvre quelque chose que je n'ai ni connu au Standard, ni à Anderlecht"

Hermès Van Damme
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Les confidences de Defour: "Ici je découvre quelque chose que je n'ai ni connu au Standard, ni à Anderlecht"
Photo: © Photonews

Steven Defour a quitté Anderlecht l'été dernier pour rejoindre Burnley en Premier League. Depuis son arrivée en Angleterre, Defour brille de mille feux et il a même été repris en sélection belge. Il est revenu sur son transfert et son passage à Anderlecht.

Steven est très heureux d'être arrivé "dans une équipe très solidaire. Ici, il n'y a pas de vedettes. C'est quelque chose que je n'ai jamais connu: ni au Standard, ni à Porto, ni à Anderlecht" a-t-il dévoilé dans une longue interview accordée au magazine Humo.

Le médian de 28 ans est très heureux de ne plus être tout le temps sous le feu des critiques. "J'ai atterri dans un environnement où il n'existe aucun préjugé me concernant. Anderlecht a raté le titre deux saisons de suite, et qui était le coupable? Moi, ce que je peux comprendre puisque j'étais le joueur le plus cher de Belgique. Mais je ne peux pas tout faire tout seul"

Il explique ensuite qu'l était très étonné qu'Anderlecht demande 7 millions pour lui alors qu'il avait été acheté à Porto pour 6. De plus, il sortait de deux saisons sans titre et il n'avait pas été sélectionné pour l'Euro. "Je comprends que le club voulait récupérer son argent, mais 7 millions? Même pour un club comme Al-Jazira, c'était compliqué."

J'ai alors dit à Herman Van Holsbeeck: 'Herman, je veux absolument partir

Il explique les dessous de son transfert. "Ensuite, Burnley est entré dans la danse mais Anderlecht a encore rendu les choses difficiles. Comme les clubs anglais ont plus de moyens, je devais coûter plus cher. Al-Jazira était finalement d'accord de payer 7 millions mais il fallait tout d'un coup qu'ils paient en une fois. J'ai alors dit à Herman Van Holsbeeck: 'Herman, je veux absolument partir. J'ai une belle proposition, je veux aller à Burnley."

Ensuite, il admet que René Weiler ne lui a pas mis de bâtons dans les roues même s'il voulait le voir rester. "J'ai toujours eu un bon contact avec Herman. Juste avant la première journée, j'ai entendu: 'L'entraîneur ne veut plus que Defour s'en aille'. Je suis parti voir Herman très fâché. 'Nous avons un accord!' (...) J'ai aussi été voir le coach et il a dit à Herman: 'Si tu as promis un transfert à Steven, il faut tenir cette promesse'."

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