Le Felice Time fait son grand retour pour offrir la victoire à Charleroi
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Soirée de folie à Charleroi: des Zèbres menés par deux fois ont finir par égaliser... et l'emporter dans les cinq dernières minutes!
C'est à un inattendu match au sommet que nous avons droit ce samedi au Mambourg: Charleroi, coleader avec un superbe douze sur douze, reçoit un Zulte Waregem qui n'a perdu que face à l'autre invaincu de la saison, le FC Bruges. Rien de surprenant donc que Felice Mazzù et Francky Dury, les deux coachs du moment, ne changent rien (si ce n'est le retour de blessure de Timothy Derijck).
Domination...
Et après un hommage émouvant au regretté Jean-Noël Antoine, bénévole et fervent supporter du Sporting qui s'occupait notamment de fournir des photos au site du club, proche de la corporation des journalistes et de tout le club carolo, Charleroi part bille en tête dans sa première période. Si la saison passée, la réception clubs joueurs comme Zulte pouvait augurer d'une rencontre défensive pour les Zèbres, ce n'est visiblement plus le cas.
Plutôt bons en combinaison, les locaux domineront en effet toute la première période... sans réellement alerter Bostyn toutefois, la faute entre autres à un David Pollet qui ne cadrera aucune de ses trois occasions, qu'il soit servi par Lukebakio ou Amara Baby (après un raid de soixante mètres qui fait se lever le Mambourg). Kaveh Rezaei, au profil décidément similaire, court quant à lui énormément mais pose trop peu le jeu.
... stérile
Et alors que la première frappe cadrée, une tête de Rezaei, n'arrive qu'à la 25e minute, ce qui devait arriver arriva: Zulte Waregem, qui ne s'était jusque là montré dangereux que sur une frappe de Coopman laissé seul dans le rectangle, ouvre le score juste avant la mi-temps via Olayinka, servi côté gauche par Nill De Pauw qui aura souvent mis Nurio en difficulté.
C'était donc l'occasion de voir ce qu'avaient dans le ventre des Zèbres qui n'avaient pas encore été menés cette saison. Zulte, auteur d'une première mi-temps insipide, reprendra des couleurs au retour des vestiaires, se procurant rapidement une occasion par Onur Kaya, mais c'est bien vite Charleroi qui prendra les choses en main... toujours sans idées, ne se procurant aucune occasion à l'exception de coups-francs mal négociés. Felice Mazzù décidera donc de rapidement changer les choses, sortant Pollet et Lukebakio dès l'heure de jeu et Marco Ilaimaharitra quelques minutes plus tard, pour Bedia, Benavente et Saglik.
Coup de poker gagnant car deux des trois hommes frais, Saglik et un Benavente intenable, seront à la baguette sur l'égalisation carolo. Le Péruvien sert alors Kaveh Rezaei pour son premier but en Jupiler Pro League et on se dit que le miracle carolo pourrait continuer un match de plus.
Le Felice time est de retour
Mais alors que Charleroi pousse pour s'offrir un 15/15 de rêve, c'est finalement... contre son camp qu'ils marqueront: l'infortuné Stergos Marinos, auteur pourtant d'un match nettement meilleur que son homologue sur le flanc gauche Nurio, sera au mauvais endroit au mauvais moment après que la frappe d'Aaron Leya Iseka ait frappé le poteau. Le frère de Batshuayi peut célébrer ce "but" libérateur pour lui après la galère marseillaise, ce n'en est pas moins le Grec qui sera crédité.
Mais Charleroi, en difficulté pour la première fois de la saison, s'en remettra à ses fondamentaux: l'état d'esprit - et à un des joueurs les plus en forme en ce début d'exercice: un Amara Baby combattif ira chercher une égalisation sortie de nulle part (89') en profitant d'une mauvaise interprétation de Bostyn sur un long coup-franc de Saglik. Le Mambourg explosera une dernière fois, pour le retour d'un autre "fondamental": ce Felice Time de retour pour permettre à Charleroi de prendre les trois points via un Dessoleil encore une fois buteur. C'est 3-2, Felice Mazzù exulte comme rarement et Charleroi tient son quinze sur quinze.
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