Didier Deschamps après le sacre mondial : "C'est aussi beau et aussi fort qu'en 98"
Photo: © photonews
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Didier Deschamps a savouré la victoire finale avec ses troupes. Il avait remporté le trophée en 1998 en tant que joueur, maintenant en 2018, il le remporte en tant qu'entraîneur.
Didier Deschamps s’est présenté face à la presse très tard dans la soirée après la victoire de son équipe au Mondial. Le coach a avoué qu’il avait dû se changer trois fois avant de venir en salle de presse. Vingt ans après gagné la Coupe du monde en tant que joueur, Deschamps l’a gagné en tant que sélectionneur. Il est le troisième homme à réaliser une telle performance après Zagallo et Beckenbauer.
Une fierté forcément pour lui. "Je n’aime pas trop parler de moi. Mais vous allez m’en parlé un peu quand même. Forcément, ce que je retiens, c’est que mon histoire et mon aventure est liée à celle des joueurs comme l’ensemble des membres de mon staff. J’ai eu l’immense bonheur et privilège de connaître ça comme joueur il y a vingt ans. En plus, c’était en France et ça restera gravé à vie. Mais, ce qu’ils ont fait là aujourd’hui, c’est aussi beau, aussi fort qu’en 98."
"Moi, j’ai un garçon de 22 ans qui n’avait pas l’âge de comprendre quand on a été champions du Monde. On se rendra compte demain et dans les jours à venir de ce qu’ils ont réalisé. Ils ne peuvent pas se rendre compte. Ils ne savent pas ce que c’est d’être champions du monde. Mais je leur ai dit à la fin du match. Il y a deux choses qui sont importantes. Une, c’est que ces 23 joueurs seront liés à vie. Quoi qu’il se passe, ils prendront des routes différentes mais ils seront liés à vie par cet événement. Je leur ai dit aussi qu’à partir de ce soir, désolé pour eux, mais ils ne seront plus les mêmes parce qu’ils sont champions du Monde. Être champion du Monde, ça ne changera pas leur vie. Mais professionnellement, il n’y a rien qui est au-dessus" a expliqué l'ancien coach de Marseille.
"Je regarde toujours devant moi. Je suis là pour faire tout mon possible pour que ça se passe du mieux possible, atteindre les objectifs. Il y a deux ans (lors de l’Euro 2016), ça a été tellement douloureux de laisser passer cette opportunité d’être champion d’Europe. Mais peut-être que si on avait été champions d’Europe, on n’aurait pas été champions du Monde. Sincèrement, j’ai appris beaucoup moi aussi à travers cette finale et le fait de désacraliser l’événement. J’avais certainement trop accentué sur le côté émotionnel. Même si on aurait pu être champions d’Europe, parce que ça ne s’est pas joué à beaucoup, dans l’approche de ce match-là. ll fallait savoir pourquoi on était là et aller chercher cette étoile qui brille et qui est merveilleuse. Je suis fier pour eux et fier de moi aussi, en toute humilité" a conclu le coach des Bleus.
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