Eric Van Meir agacé : "De nos jours, un club peut aller loin avec un bon avocat"
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Avant même la décision de suspendre tous les matches de football, les bourgmestres de Louvain et de Beveren avaient décidé d'interdire les rencontres de leurs équipes respectives.
OHL devait accueillir le Beerschot et Waasland-Beveren La Gantoise. Deux rencontres cruciales pour l'avenir des deux formations, qui ne partaient pas avec les faveurs suite aux rencontres aller (Beerschot en pleine confiance pour OHL et situation sportive chaotique pour Waasland-Beveren), mais qui auraient surtout souffert d'un huis clos peut-être fatal.
D'après Eric Van Meir, ces décisions n'étaient pas un hasard. En effet, avec le huis clos OHL n'aurait pas pu profiter de l'avantage du terrain lors du retour de la finale de promotion, tout comme Waasland-Beveren qui doit absolument battre Gand : "Ce n'est pas un hasard même si je ne blâme pas les bourgmestres pour leurs décisions. A Louvain, il n'était pas facile de garantir la sécurité avec les supporters des deux clubs", a analysé Eric Van Meir.
L'ancien défenseur y voit pourtant une tendance négative : "Chacun essaie de sauver sa peau et ne prête pas assez attention à l'intérêt général. Chaque regarde comment son club peut tirer le meilleur parti, qu'il s'agisse de suspensions ou de rediffusions de matches. Il y a toujours quelqu'un qui fait appel. Si ce n'est pas à la BAS, c'est à un autre tribunal."
L'ancien Diable Rouge prend l'exemple de Waasland-Beveren : "Maintenant que les licences sont examinées pour la saison prochaine, le jeu recommence. Ils veulent utiliser tous les moyens à leur disposition pour ne pas descendre. Ils vont maintenant enquêter eux-mêmes sur les licences. De nos jours, un club peut aller loin avec un bon avocat", ponctuait Van Meir.
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