Lettre ouverte à Vincent Kompany: "Sois un exemple sur le banc comme tu l'étais sur le terrain"

Lettre ouverte à Vincent Kompany: "Sois un exemple sur le banc comme tu l'étais sur le terrain"

Vincent Kompany a été un grand joueur, de classe mondiale, reconnu par ses pairs. Il ne doit pas oublier ses valeurs en tant que coach.

Vincent,

Durant toute ta carrière, tu as véhiculé une image d'un homme, d'un joueur classe. Le respect de l'adversaire, du football, des lois du jeu, du corps arbitral: ces mots ont toujours été dans ta bouche dans chacun de tes discours. Mieux encore, cela se voyait sur le terrain. Des cartons rouges, tu en as pris, tu as aussi fait des fautes, mais tu as fait l'ensemble de ta carrière en gardant une belle image qui te colle à la peau.  Une chose ne trompe pas: le monde du football a été unanime à ce propos lorsque tu as décidé il y a quelques mois d'embrasser la carrière d'entraîneur, raccrochant tes crampons.

Cette carrière d'entraîneur, tu as fait le choix de la commencer au Sporting d'Anderlecht. Tu n'as pas choisi la facilité car ce club, ton club, a une grosse tradition, a remporté de nombreux titres et a aussi véhiculé une image de club respectueux, "au-dessus" de ce qu'il peut se passer que ce soit au niveau de l'arbitrage, ou autre. Mais tu as l'image qui va avec, et aux yeux de beaucoup de personnes, s'il y a bien un joueur qui représente Anderlecht, c'est toi.

Ce vendredi, à Eupen, Anderlecht s'est incliné, dans ce petit stade, où les journalistes que nous sommes sont placés 4 mètres derrière toi. Difficile dès lors de ne pas t'entendre. Durant 30 minutes, le coaching est actif, poussé, tu cherches le meilleur de tes joueurs et tu les pousses, cela se voit sur le terrain.

Puis il y a eu le carton rouge de Lawrence. Tu n'a pas apprécié, c'est ton droit et tu l'as bien fait comprendre à l'arbitre de la rencontre. Mais durant le reste du match, tu as continué, tu as invectivé le corps arbitral, tu es complètement sorti de ton match.... et tu as emmené ton équipe avec toi.

Tu es un jeune coach, tu fais tes maladies de jeunesse. En étant nerveux, tu n'aides pas ton équipe, tu ne t'aides pas toi-même et pire encore: ce n'est pas toi. Tu as tellement à apprendre à tes jeunes joueurs en restant calme, posé, en donnant des conseils avisés. La preuve, c'est l'excellente première période de tes jeunes joueurs ce vendredi.

Ne change pas Vincent, reste le Kompany que tu as toujours été.

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