Analyse Les grand chantiers qui attendent Ronny Deila au Club de Bruges

Les grand chantiers qui attendent Ronny Deila au Club de Bruges

Au-delà de se faire quelques ennemis du côté de Sclessin, Ronny Deila n'a pas choisi la facilité en signant à Bruges. Ses premières semaines à la tête du Club seront déjà très attendues.

La reprise du Club de Bruges aura été marquée par les premiers mots officiels de Ronny Deila après son départ précipité du Standard. Forcément interrogé sur sa vision de ses adieux fracassants avec Sclessin, le coach norvégien est calmement resté sur sa ligne de conduite, invoquant la formidable main tendue par les Blauw en Zwart. Pour lui, l'essentiel est ailleurs : ces premiers entraînements marquent le début d'une saison qui s'annonce aussi attendue qu'éprouvante. Comme au Standard il y a un, les axes de travail sont nombreux.

Deila arrive dans un Club fragilisé par la saison passée où le top 4 n'a été atteint que grâce à une victoire surprise d'Ostende à La Gantoise avant de se résumer à une observation à distance du duel pour le titre. Le comble de l'humiliation pour un entrepreneur comme Bart Verhaeghe. Autant dire que la tolérance quant à une deuxième saison consécutive loin des lauriers est nulle. Ronny Deila se définit comme un homme de challenge : le voici servi. 

Dans moins d'un mois, avant même la reprise du championnat, les Blauw en Zwart aborderont un enjeu majeur de la saison avec le deuxième tour préliminaire de Conférence League contre Aarhus, troisième du dernier championnat danois. Reconnu pour ses qualités de meneur d'homme, Deila refaire de ce groupe apparu comme repu par la qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions un collectif mort de faim. 

Qui dit échéances rapides dit aussi décisions rapides lors du mercato. Les Brugeois en auront bien besoin pour mettre fin aux incertitudes quant aux cadres de l'équipes sur le départ. A commencer par un Noa Lang qui s'annonce sur le départ depuis un an et à qui le nouvel entraîneur a enjoint de tout donner "sous peine que tout ne s'arrête" dans Het Laatste Nieuws".

Outre le Néerlandais, des éléments du secteur offensif comme Tajon Buchanan et Andreas Skov Olsen, capables de gagner un match sur un coup d'éclat, sont également annoncés sur le départ. Deila n'est donc pas uniquement à la tête d'un noyau qui cherche un second souffle, il doit également chapeauter sa reconstruction. 

Le parallèle avec la situation observée un an auparavant au Standard est tentante. Comme en bord de Meuse, il récupère un noyau dont le principal chantier se situe devant. En plus de la spectaculaire crise de confiance de Roman Yaremchuk, la fin de saison a vu Ferran Jutgla terminer sur les rotules avant de finir les Champions Playoffs à l'infirmerie. 

Mais là où Ronny Deila avait bricolé jusqu'à la remise en forme de Noah Ohio, les moyens brugeois sont plus conséquents. La direction avait déjà misé 22 millions sur les deux attaquants précités, en voici 7 de plus pour recruter le Brésilien Igor Thiago en pointe. Sans compter les 6 millions déboursés pour l'ailier gauche polonais Michal Skoras ainsi que la venue de la jeune promesse du FC Barcelone Victor Barbera (18 ans). 

C'est la rançon de la gloire : un budget multiplié va de pair avec une obligation de résultats proportionelle. Mais ne plaignons pas Ronny Deila trop vite. Les crises sont synonymes d'opportunités et il n'est pas que le qualifier d'opportuniste doive être nécessairement vu comme une insulte.

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