Thierry Henry, à cœur ouvert : "Je pleurais presque tous les jours"

Thierry Henry, à cœur ouvert : "Je pleurais presque tous les jours"

Ancien entraîneur adjoint des Diables Rouges, Thierry Henry s'est confié au sujet de ses difficultés psychologiques lors de sa carrière de joueur, et après.

On a l'habitude de voir Thierry Henry souriant, jamais avare en blagues ou en railleries. Pourtant, l'ancien attaquant légendaire de l'Equipe de France a lui aussi son penchant plus sombre. 

Dans une interview accordée au podcast The Diary Of A CEO, Thierry Henry s'est confié sur ses difficultés psychologiques, qui l'ont suivi depuis son enfance. "Quand j’étais jeune, je n’ai pas reçu beaucoup d’amour, d’affection ni de câlins. Mon père, quand je suis né, il m’a pris dans ses bras et a dit : 'ce bébé sera un incroyable joueur de football'. (...) Est-ce que j’aurais aimé qu’il se comporte différemment après ? Oui. (...)  Je n’ai jamais eu peur de l’échec, c’est ça qui te forme mais j’avais surtout peur de ne pas satisfaire mes proches donc mon père. Le rendre heureux était la chose la plus difficile pour moi.”

Les confidences de Thierry Henry 

Il parle ensuite de sa carrière de joueur, où il explique ne pas vraiment avoir été heureux. ”Durant ma carrière, j’ai dû être en dépression. Est-ce que je le savais ? Non. Est-ce que j’ai fait quelque chose à ce propos ? Bien sûr que non. J’ai su avant que je souffrais mais je me mentais à moi-même et je voulais m’assurer que ce sentiment n’allait pas trop loin. (...) Je ne dirais pas que j’étais triste, ce n’est pas le bon mot mais j’essayais de trouver une explication à ce qui m’arrivait car j’ai besoin de savoir pourquoi. Un jour, je me suis demandé ce qui me rendait personnellement heureux. Je n’avais aucune réponse.”

Henry explique que durant la crise du Covid, il "pleurait presque tous les jours".  "Quand le covid est arrivé, je ne pouvais plus courir. Ne pas pouvoir voir mes enfants durant près d’un an était difficile. Cet événement devait arriver pour me permettre de comprendre la vulnérabilité, l’empathie, le fait de pleurer. (...) Les larmes étaient peut-être là depuis longtemps. En quelque sorte, c’était le jeune Thierry qui pleurait.”

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