À Genk, Edgar Makanga

Notamment privé de Clément Tainmont (adducteurs), Dieumerci Ndongala (dos) et de Neeskens Kebano (transféré à Genk), Felice Mazzù devait complètement remodeler le secteur offensif du Sporting de Charleroi. Ainsi, Clinton Mata étrennait sa première titularisation de la saison sur le flanc droit, à charge pour Florent Stevance d'occuper le côté droit. Enes Saglik occupait le poste de numéro dix tandis que David Pollet occupait seul la pointe de l'attaque.

Suspendu, Peter Maes devait suivre la partie depuis les tribunes. Mais le coach du Racing Genk n'était pas le seul spectateur de marque dans les travées de la Cristal Arena. Dans la tribune officielle, on retrouvait aussi Neeskens Kebano, le néo-Racingman, aux côtés de son nouveau directeur sportif Dimitri De Condé. Dans ses parages figuraient notamment Mehdi Bayat et Ndongala (out).

Au cours d'une rencontre au rythme peu élevé, les faits saillants furent peu nombreux. Sébastien Dewaest, lui, se faisait huer par son ancien public carolorégien lors de chaque touche de balle.

Alors que l'on s'acheminait vers un partage à la pause, à la 45e minute, Timothy Castagne débordait trop facilement. Son centre arrivait dans les pieds de Julien Gorius, esseulé dans le grand rectangle. Sa frappe surprenait Nicolas Penneteau, dont la main ne fut sans doute pas assez ferme (1-0).

Incapables d'inquiéter la cage de Laszlö Köteles malgré deux changements offensifs en seconde période, les Carolorégiens allaient encaisser un second but, à huit minutes du terme.

Sur un coup franc de Gorius, la tête croisée de Dewaest tuait définitivement tout suspense. L'ancien Zèbre a ostensiblement refusé de célébrer son but.

Muets offensivement pour la cinquième fois consécutive, le Sporting de Charleroi n'a plus marqué depuis le 2 août. Soit quatre semaines de disette, soit 474 minutes sans faire trembler les filets ... Inquiétant !