Bruges atomise un Eupen trop brouillon

Pour la venue du Club de Bruges, Jordi Condom décidait de repasser dans un 4-4-2 souvent vu à l’œuvre en début de saison. Florian Taulemesse profitait de changement tactique (une première depuis le 1er octobre), aux dépends de Guy Dufour qui retournait sur le banc. Le milieu de terrain était donc composé de Diagne et Luis Garcia. A Bruges, Michel Preud’homme ne relançait pas encore Engels en titulaire et alignait une équipe assez classique.

Grandeur et décadence

Le match ne respectait pas le consacré quart d’heure d’observation puisque les deux formations attaquaient directement, de manière un peu maladroite cependant. Malgré tout, Eupen ouvrait la marque dès la 10e minute de jeu. Mamadou Sylla se défaisait de Denswil via une aile de pigeon et, bien que déséquilibré par le Brugeois, il parvenait à tromper Butelle dans son enchainement (1-0). 4 minutes plus tard, Vormer remettait Bruges au niveau des Pandas d’une reprise de volée bien placée depuis l’entrée du grand rectangle (14e, 1-1).

A la 25e, un coup franc de Van Rhijn trouvait la tête de… Blondelle. Le Flandrien trompait son propre gardien dont la sortie était, ceci dit, totalement ratée (1-2). Eupen poussait pour revenir mais de manière totalement anarchique. Bruges en profitait en contre, via Vormer, qui armait une lourde frappe (bien déviée, il faut le reconnaitre) pour tromper une seconde fois Niasse (40e, 1-3).

Après la pause, le stade s’enflammait pour un but de Cases mais l’arbitre sifflait un hors-jeu. A la déviation, Blondelle était le fautif (47e). Mais à la 55e, Bruges alourdissait la marque. Izquierdo profitait d’une défense aux abonnés absents pour envoyer le cuir dans le plafond du but de Niasse. 1-4, sans forcer.

Malgré ce score lourd (et pas forcé), Eupen continuait à essayer de jouer mais sans parvenir à se montrer concret avec le ballon. Bruges parvenait encore se créer l'une ou l'autre possibilité sans parvenir à marquer.

Cette victoire permet à Bruges de conserver la tête du classement. Côté Panda, on ne décolle pas de la 14e place. Vivement la trêve...