En route vers le Mondial - Groupe E, ou le groupe du grand favori...

En route vers le Mondial - Groupe E, ou le groupe du grand favori...
Photo: © photonews

La Coupe du Monde arrive à grands pas et la tension monte! Nous vous présentons à l'approche de la compétition les différents groupes. Aujourd'hui : le groupe E. Un groupe dont le grand nom est le Brésil et qui est plutôt homogène derrière avec le Costa Rica, la Serbie et la Suisse.

Les stars 

Brésil 

Neymar : C'est LA star du Brésil et peut-être le joueur dont on attend le plus lors de ce Mondial. Cristiano Ronaldo? Personne ne s'attend à voir le Portugal briller après avoir remporté l'Euro 2016. Lionel Messi? L'Argentine s'est qualifiée in extremis pour le Mondial et les observateurs sont pessimistes. Neymar s'est préparé, a travaillé dur pour revenir de sa blessure au meilleur niveau possible et s'il n'a pas pu terminer la saison avec le PSG, les 20 matchs disputés lui ont suffi pour marcher sur la Ligue 1. Un succès en Russie ferait déjà de Neymar un des plus grands joueurs de l'histoire du football... et un des favoris au Ballon d'Or. 

Gabriel Jesus : L'attaquant de Manchester City a un lourd fardeau : celui d'enfin fournir au Brésil le goleador tant recherché depuis un certain Ronaldo. Les Luis Fabiano, Nilmar, Julio Baptista ou encore Fred qui se sont succédés en pointe avec la Seleçao n'ont jamais rempli les chaussures du double Ballon d'Or mais pour une fois, avec Jesus et Roberto Firmino, le Brésil peut compter sur deux artificiers de très haut niveau. 

Marcelo : Le meilleur latéral gauche du monde? Probablement. Le meilleur latéral brésilien depuis Roberto Carlos, c'est également une possibilité tant Marcelo régale sur son flanc gauche au Real Madrid - dans son style très brésilien, soit capable de fulgurances de n°10 et de moments d'absence. L'absence de son pendant à droite Dani Alvès, blessé, lui laissera toute la lumière... et Marcelo adore ça. Autre fait atypique pour un défenseur...

Suisse 

Granit Xhaka : Son transfert à Arsenal n'a pas déchaîné les passions, mais Xhaka reste une valeur sûre de la Nati, dont il est un vrai pilier avec 61 capes. Le solide médian aux frappes de mule est à l'image de sa sélection : il ne fait pas rêver grand monde, mais est toujours au rendez-vous. Une chose est sûre : depuis la dégringolade de Xherdan Shaqiri, il est la figure de proue de la Suisse. 

Xherdan Shaqiri : La Suisse n'a que peu de joueurs capable d'enflammer un match, mais Shaqiri est de ceux-là : que ceux qui en doutent se rappellent de son triplé contre le Honduras en 2014. Il sera une des meilleures armes suisses en Russie... et a un coup à jouer : relégué avec Stoke, il voudra se mettre en évidence en vue d'un transfert cet été. Car il vaut mieux que le bas de classement anglais! 

Costa Rica 

Keylor Navas : Le gardien de but d'une équipe en est rarement la star, mais peut-il en être autrement quand une sélection dispose du portier titulaire du Real Madrid? Ce simple statut fait probablement de Navas le plus grand joueur costaricain de tous les temps. Un dernier rempart capable des plus grands exploits, mais qui n'aura pas devant lui le duo Varane-Ramos... 

Bryan Ruiz : L'ancien joueur de La Gantoise est le maître à jouer et à penser des Ticos. Déjà âgé de 32 ans, il dispute probablement son dernier Mondial et espère bien en marquer le cours, comme le Costa Rica l'avait fait en 2014 en allant chercher un improbable quart de finale. Systématiquement titulaire en sélection, Ruiz aura connu une carrière d'une régularité bluffante, lui qui évolue actuellement au Sporting Portugal. 

Serbie 

Branislav Ivanovic : Le vétéran de la sélection, le capitaine inamovible et un capital expérience très important au sein d'une équipe joueuse et qui a besoin de son vice. Le vainqueur de la C1 2012 avec Chelsea évolue actuellement au Zenit Saint-Pétersbourg et à 34 ans, il dispute sa deuxième et dernière Coupe du Monde ; nul doute qu'il voudra de beaux adieux. 

Nemanja Matic : Voilà quelques saisons, Matic faisait partie des milieux de terrain les plus impressionnants d'Europe : il avait persuadé Chelsea de le rapatrier et distribuait caviars, taquets et prunes en lucarne avec une belle régularité. L'arrivée d'Antonio Conte a forcé son départ vers Manchester où il est devenu un des lieutenants de Mourinho, dans le style que cela implique : plutôt pâle, moins flamboyant. Il sera toutefois à suivre avec la Serbie

Nos attentes 

Inutile de tourner autour du pot : le Brésil est l'immense favori d'un groupe au sein duquel il n'aura aucune concurrence, sauf accident majeur. Tout point pris par l'une des trois autres équipes face à la Seleçao sera un bonus non-négligeable. 
Tout est toutefois très ouvert pour la suite, avec toutefois l'impression que la Suisse, malgré son parcours en poules (27/30, mais dans un groupe très facile), arrive en fin de cycle. Le Costa Rica était la surprise de 2014, statut rarement confirmé d'édition en édition ; malgré le talent des Ticos et l'expérience de la Nati, nous parions donc sur la Serbie et son mélange alléchant de talent, d'expérience et d'équilibre. 

Le côté belge 

Le Brésil et la Suisse n'ont pas de réel lien avec notre pays, d'autant moins depuis que le rival parisien de Thomas Meunier, Dani Alvès, s'est blessé, mais il y a du Belgicain dans les autres équipes : Bryan Ruiz et Randall Azofeifa évoquent évidemment de sacrés souvenirs aux supporters gantois et devraient tous deux être titulaires. 

C'est surtout côté serbe que les connexion belges se font : Uros Spajic et Ivan Obradovic représenteront Anderlecht, tandis qu'un certain Aleksandar Mitrovic a gagné une place de titulaire en pointe avec la Serbie... et pourrait bien donner des regrets aux Mauves, qui ont failli le rapatrier cet hiver. 

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