Les Diables dans l'histoire : la Belgique bat l'Angleterre et s'offre un podium de Coupe du Monde!

Florent Malice
Florent Malice depuis Saint-Petersbourg
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Les Diables dans l'histoire : la Belgique bat l'Angleterre et s'offre un podium de Coupe du Monde!
Photo: © photonews

Ne dites plus 1986 : dites 2018. La Belgique a pris sa petite finale au sérieux et termine troisième de la Coupe du Monde.

La petite finale, c'est un peu le match que personne n'a envie de jouer - le refrain est connu. Pourtant, depuis l'élimination, le discours belge est positif : oui, la déception était énorme, mais non, ce match pour la troisième place n'est pas un match "pour du beurre". ll y a une grande différence entre les deux équipes : la Belgique, elle, joue pour un résultat historique. 

Et comme promis, Roberto Martinez agit en conséquence, alignant tous ses titulaires - et offrant à l'un de ses chouchous Youri Tielemans une nouvelle place dans le onze de base d'un match de Coupe du Monde. Gareth Southgate, lui, aligne un onze plus hybride... et on sent que l'Angleterre a bien du mal à digérer son élimination. Football's not coming home, mais les Three Lions, eux, aimeraient bien. Thomas Meunier profitera de cette passivité dramatique, servi par Nacer Chadli, pour fêter son retour dans l'équipe par un but (1-0, 4').

Le célèbre "but tombé trop tôt" : bien incapables de faire le jeu et de pousser, les Anglais laissent la Belgique jouer à la baballe avec une belle maîtrise, mais sans réelles accélérations. Et même en marchant, les Diables se créent des occasions, sans tout donner pour les convertir, comme De Bruyne, trop nonchalant, ou Lukaku bien tenu par Stones et Maguire. Seule ombre au tableau : Nacer Chadli se blesse, remplacé par un Thomas Vermaelen tout heureux de pouvoir rentrer au jeu si tôt (38'). 

Dans la légende 

Les montées au jeu de Jesse Lingard et Marcus Rashford ne dynamisent pas le jeu anglais, toujours plutôt stéréotypé, et on assiste à une mi-temps au final peu emballante, les Belges restant en bloc. Dernier match d'une longue saison pour beaucoup d'acteurs - cela se sent. Eric Dier manque d'en profiter après une longue période de domination anglaise, sa pichenette trompant Courtois mais pas Alderweireld, auteur d'un sauvetage cinq étoiles (70'). 

Et si un trophée individuel, celui de meilleur buteur, échappera à la Belgique (Lukaku sort à l'heure de jeu pour Mertens après un match très compliqué), un autre est peut-être déjà réservé : celui de meilleur joueur. Eden Hazard, pourtant un peu sur la réserve ce samedi, plante son but en se jouant de Phil Jones et en faisant cauchemarder les commerciaux d'une certaine marque d'électroménager, inscrivant le seizième but belge dans ce Mondial (0-2, 82'). 

C'est donc fait : Russie 2018 rentre dans la légende du football belge et dépasse Mexico 1986. Les Diables Rouges sont troisièmes du Mondial : l'aventure se termine sur cette incroyable fierté. Et quelques regrets? Peut-être, mais ceux-là ne s'écrivent pas dans les livres... 

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