Le miracle Witsel : le staff médical affirme qu'il est "prêt à jouer" !

Le miracle Witsel : le staff médical affirme qu'il est "prêt à jouer" !
Photo: © photonews

La médecine a fait des miracles : cinq mois après sa blessure, Axel Witsel est de retour et pourrait déjà jouer face au Danemark.

Ce mardi, à 15h30, Lieven Maesschalck et le responsbable médical des Diables Rouges Geert Declercq s'exprimaient devant la presse. Il est rare que les deux hommes, surtout ce dernier, soient mis en avant dans les communications fédérales, mais cette fois, il le fallait tant ils ont réalisé un miracle - rendre Axel Witsel wedstrijdfit, prêt à jouer - en un temps presque record. 

"La décision de faire jouer Axel face au Danemark remonte déjà à un petit temps : il est venu s'entraîner et on a lui donné le feu vert, puis le sélectionneur a confirmé après qu'il se soit entraîné avec le groupe", explique Declercq. Les données ont été analysées, comparées avec celles de Witsel en temps normal, et la décision a été prise, précise encore Lieven Maesschalck, kiné des Diables. 

Axel "protégé contre lui-même"

Tandis que la revalidation se passait au mieux ces derniers mois, l'objectif n°1 de Witsel était clair : jouer l'Euro. "Tout était présent pour que ça se passe au mieux. Nous avons pu évaluer la situation semaine après semaine et quand la possibilité d'un retour est devenue concrète, Axel a fait savoir qu'il voulait jouer l'Euro. Dès lors, nous lui avons donné des consignes très strictes", précise Maesschalck.

"Parfois, un athlète de haut niveau doit être protégé contre lui-même. Mais Axel n'en serait pas là aujourd'hui sans sa formidable mentalité", pointe le miraculeux kinésithérapeute. Dès ce jeudi, ce sera la dernière étape : le retour sur les terrains. "Pour nous, Axel est prêt à jouer. Il correspond à tous les paramètres. Reste à passer le cap de rejouer". Le risque, bien sûr, n'est "pas nul", reconnaît Declercq.

"Le risque ? Il existe, et il est difficile à mesurer précisément, mais nous le prenons de manière calculée", assure-t-il. Maesschalck rassure : "Axel n'est plus un jeune joueur, il a de l'expérience et connaît son corps. Il n'y a pas de peur à l'entraînement, à vrai dire nous avions plus peur que lui. Bien sûr, un match est différent, mais à un moment, il faut franchir le pas". 

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