La Suède tient bon, la Pologne y a cru ... et la Belgique aussi !

Florent Malice
Florent Malice depuis Saint-Pétersbourg
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La Suède tient bon, la Pologne y a cru ... et la Belgique aussi !

Une fin de match de folie a failli envoyer la Pologne en 8es de finale, et permettre à la Belgique d'éviter le troisième du groupe de la mort. Mais la Suède a tenu bon !

Vous avez bien révisé vos mathématiques, étudié tous les scénarios possibles pour la Belgique ? Quoi qu'il en soit, une certitude : notre futur adversaire, au coup d'envoi des matchs de ce soir, serait issu soit du groupe E, soit du groupe F (celui "de la mort"), et alors qu'on pensait éviter le "pire" (Portugal, France ou Allemagne donc), les résultats vont rapidement le rendre tout ce qu'il y a de plus plausible. 

La Suède, de son côté, n'a plus de calculs à faire pour le plus important : elle est qualifiée, d'ores et déjà, au pire en tant que meilleure troisième. Pourtant, pas question de mettre le frein à main : une première percée d'Alexander Isak dans une défense à la rue et c'est Emil Forsberg qui ouvre rapidement le score (1-0, 2e). Scénario idéal pour la Suède, qui s'est jusqu'ici signalée par son organisation au millimètre et peut donc fermer la boutique. 

Lewandowski, le coup de barre 

Dans une chaleur moite, le rythme du match est bas, mais la Pologne tente. Sur un corner obtenu, elle passe tout près de l'égalisation : Robert Lewandowski est malchanceux sur sa première tête, et incroyablement maladroit sur sa deuxième - toutes deux touchent la latte (17e). Un raté qui laisse le public polonais abasourdi. 

Les Aigles Blancs insistent cependant, et monopolisent globalement le ballon ; Zielinski et Jozwiak tentent de trouver un Lewa très statique, mais c'est finalement sur une frappe lointaine que Robin Olsen doit s'employer sérieusement (45e+1). A la pause, au vu du résultat espagnol de l'autre côté, les choses sont claires - il faut un renversement de situation pour éviter que les Belges jouent le 3e du groupe F. 

Très Forsberg 

Consciente qu'elle doit faire quelque chose, la Pologne remonte sur le terrain tambours battant : Olsen doit encore sortir deux arrêts sur de lourdes frappes de Zielinski (47e, 49e). Après une alerte de l'autre côté sur un beau déboulé de Quaison, c'est une mine de Krychowiak qu'Olsen, décidément chaud, doit sortir, avant le break : monté au jeu, Dejan Kulusevski offre un récital côté droit et sert Emil Forsberg, encore lui, dont la finition est parfaite (2-0, 59e). 

La réponse est immédiate, et vient de l'orgueil d'un grand buteur : Robert Lewandowski, enfin trouvé là où il a un peu d'espaces, envoie une merveille de frappe enroulée à laquelle Olsen ne peut cette fois rien (1-2, 61e). Les Polonais croient même à l'égalisation, mais Swierczok est logiquement signalé hors-jeu (69e). La pression polonaise est énorme, la possession largement en leur faveur (40-60), mais stérile un bon bout de temps. 

Jusqu'à une erreur fatale : Augustinsson oublie totalement Robert Lewandowski, trouvé depuis de la gauche au point de penalty - cette fois, pas question de loupé de sa part, et c'est 2-2 (84e) avec un bouquet final qui promet. Côté belge, tout peut changer : il suffit d'un petit but polonais et ce ne sera pas le troisième du groupe F au programme. Un vrai thriller, sans happy ending ... sauf pour la Suède : Claesson tue tout suspens dans les arrêts de jeu, faisant 3-2 et assurant la tête du groupe à son équipe (90e+4). 

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