La fête est reportée : menés, les Diables Rouges se contentent du match nul au Kazakhstan !
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La Belgique n'est pas encore mathématiquement qualifiée pour la Coupe du Monde 2026. La faute à un partage bien peu brillant au Kazakhstan, malgré une domination outrageuse par moments.
L'expression "pris à froid" aura pu être utilisée ce samedi, dans les -8° d'Astana, quand les Diables Rouges se sont retrouvés... menés par le Kazakhstan après moins de 10 minutes de jeu. Et menés méritoirement, car dès la 8e minute, il fallait que Sels (à la faute un peu plus tôt) sorte le grand jeu sur une superbe frappe de Galymzhan Kenzhebek.
Peu à son affaire, Arthur Theate va ensuite totalement se louper sur une passe plein axe : De Winter défend en reculant et laisse le prodige Dastan Satpaev, transféré à Chelsea et déjà brillant à son entrée à Bruxelles, prendre Matz Sels en défaut dans un angle fermé (9e, 1-0).
Des Diables méconnaissables
Une entame de match catastrophique, donc, et les Diables réagissent : Doku est en jambes et force faute sur faute, Timothy Castagne est souvent trouvé en position de centre et c'est sur un bon ballon de sa part que Vanaken force le premier arrêt d'Anarbekov (20e). C'est encore Castagne qui va chercher Trossard, et encore Anarbekov qui s'interpose quelques instants plus tard (23e).

Le schéma du match est clair désormais : siège belge, contres kazakhs, avec encore une superbe frappe de Kenzhebek (26e) que De Winter laisse tirer. L'ailier du Yelimay Semey n'a que 22 ans et est bourré de talent. Il profite encore d'une perte de balle de Castagne à la 33e pour lancer un raid que Satpaev ponctue presque, mais De Winter dévie. Pire : Sels doit empêcher le 2-0, encore devant Kenzhebek, qui dispose décidément de bien trop d'espaces (43e).
Heureusement, la fin de première période est à sens unique et c'est encore Anarbekov qui va sauver le Kazakhstan à plusieurs reprises, devant De Ketelaere (qui, aligné en" faux 9", se montre enfin, nous sommes à la 45e+1), puis surtout devant Castagne d'un réflexe splendide (45e+2). La Belgique, méconnaissable avant cela, est menée à la pause.
Vanaken, capitaine buteur
La fin de première période annonçait la seconde : dès la première occasion, cette fois, c'est la bonne avec un caviar de Castagne sur la tête de Hans Vanaken (48e, 1-1). Le capitaine du jour assume son statut, distribue le jeu et est présent : sur un nouveau raid de Doku, il se heurte à Anarbekov (57e).

L'ailier de Manchester City, qui restait peut-être sur le meilleur match de sa carrière face à Liverpool, est encore dans de bien belles dispositions et met le feu à plusieurs reprises... mais le petit but du 1-2 ne tombe pas. Seys voit l'un de ses centres passer devant tout le monde : Openda, fraîchement monté au jeu, n'est pas présent (73e), et ne le sera pas plus par la suite.
Doku continuera à mettre le feu : sa frappe passe juste au-dessus (83e), son centre ne trouve personne (88e)... et c'est finalement Nicolas Raskin, bien trouvé d'une petite déviation d'Openda, qui va passer le plus près du 1-2, sans succès, frappant sur le héros du Kazakhstan, Anarbekov (89e). Il faudra attendre un peu avant de fêter la qualification pour la Coupe du Monde 2026, qui n'aura décidément pas été acquise de façon aussi royale qu'espéré.