Le Luxembourg est en progrès: "Ca se professionnalise"

Le Luxembourg est en progrès: "Ca se professionnalise"
Photo: © SC

Le Grand-Duché de Luxembourg a longtemps été vu comme un adversaire de peu de valeur au niveau européen. Mais les Luxembourgeois, sans briller, ont réussi une de leurs meilleures campagnes depuis longtemps. Une explication?

Le Luxembourg risque, certes, de finir encore dernier de sa poule en cas de défaite aujourd'hui contre la Slovaquie, qui a intérêt à gagner pour se qualifier. Mais si la Macédoine perd en Belarus, même une défaite aujourd'hui laissera les Luxembourgeois à la cinquième place du groupe, leur meilleure place depuis 1996.

La clef: la professionnalisation

Si ils restent loin de tout espoir de qualification, les Luxos font leur bonhomme de chemin, et espèrent à l'avenir pouvoir cesser d'être comparés à Saint-Marin, Andorre et la Moldavie. La clef? La professionnalisation, nous explique Thierry Michaux, passé par les équipes de jeunes de l'UN Käerjéng et aujourd'hui amateur en Autriche. "De plus en plus de joueurs sont pros à l'étranger, comme Chanot, Anthony Moris et Jans en Belgique, ou encore Chris Phillips qui joue à Metz. Il y a aussi Maurice Deville à Kaiserslautern, en D2 allemande. Et beaucoup de jeunes partent faire leur écolage à l'étranger".

Suffisant pour que le Luxembourg cesse de prendre des valises, voire fasse jeu égal avec quelques adversaires, comme la Macédoine dans cette campagne. "Ca permet de se mettre sur un pied d'égalité avec les équipes professionnelles, petit à petit", confirme Michaux. Depuis 2011, les Luxembourgeois engrangent chaque année au moins une victoire, même si il leur manque visiblement encore un buteur.

Au Luxembourg même, le football reste semi-professionnel, mais certains clubs comme le Fola Esch et Dudelange réussissent à passer des tours en préliminaires européens, et offrent des salaires attractifs: "Certains joueurs au Luxembourg peuvent gagner 8000 euros par mois, c'est attractif. Des hommes d'affaires investissent pour professionnaliser le football national aussi". Pour le détail, rappelons que Miralem Pjanic, réfugié bosnien, a joué quatre ans au Luxembourg, à Schifflange, et dispose de la nationalité luxembourgeoise!

Alors, le Luxembourg, en progression pour de bon? Il semblerait. "Je suis sûr que c'est un début et qu'ils sont sur la bonne route. Il y a des possibilités de progrès, en tout cas", conclut notre contact.

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