Marc Wilmots: "Si j'étais Guy Roux, je leur demanderais de se taire"

Par Kevin Jonckheere à Bruxelles,

Avec son flegme légendaire, Wilmots n'en a que faire de cette première place mondiale même si au fond de lui on peut sentir une certaine fierté qui, somme toute, est bien légitime. "La première place au ranking FIFA c'est beau mais ça ne rapporte rien", déclarait-il hier après-midi en conférence de presse.

Le plus dur c'est de s'y maintenir _{- Marc Wilmots}

"Ça rapporte juste un peu d'égo à quelques joueurs qui ont bossé dur pour obtenir ce résultat", a ajouté le sélectionneur. Tout est une question de régularité pour le coach fédéral. "Le plus dur c'est de s'y maintenir. Si on se maintient dans le top 10 durant 7 ou 8 ans, alors ça voudra dire qu'on aura fait du bon boulot".

En parlant d'ego, est-ce que le Wilmots bout lorsqu'il entend ses joueurs parler de cette première place mondiale ? "Si j'étais Guy Roux, je leur demanderais de se taire mais je ne peux pas les interdire d'en parler et de s'en réjouir".

On a le talent et le potentiel pour se maintenir à ce niveau là

Nicolas Lombaerts, présent à la conférence de presse également, s'est réjoui de cette probable future première place. "On a le talent et le potentiel pour se maintenir à ce niveau là. On a grandi et évolué comme une seule équipe. On doit penser au futur", nous a un confié Lombaerts. Et lorsqu'on lui demande s'il en a parlé autour de lui, sa réponse est plutôt rapide: "Avec Garay, qui risque de passer à la 2e place oui ! (rires)".