Interview Tibor Balog: "Mon travail ici est plus éprouvant qu'en D1"

Tibor Balog: "Mon travail ici est plus éprouvant qu'en D1"
Photo: © SC

Dans cette dernière partie de l'entretien donné à Walfoot, Tibor Balog revient sur son travail à l'Olympic, mais évoque aussi le Sporting et ses ambitions personnelles.

Impossible d'interviewer Tibor Balog sans revenir sur son passage au Sporting de Charleroi. Quel regard pose-t-il sur l'évolution du club aujourd'hui? "Je ne peux juger que de l'extérieur, je n'ai plus beaucoup de contacts avec le club. Mais quel dommage que je n'aie pas connu cette ambiance quand j'y étais! C'est le jour et la nuit. C'était très difficile de travailler à l'époque de Mr Bayat. On était toujours sous pression. Une pression négative - la positive est nécessaire, mais là, c'était le genre de pression qui te paralyse, t'empêche de travailler. Ca n'a plus rien à voir aujourd'hui, le staff peut bosser en paix, la direction s'y connaît", déclare Balog.

Quel dommage que je n'aie pas connu l'ambiance actuelle au Sporting! C'est le jour et la nuit - Tibor Balog

Mais le présent, pour Balog, c'est l'Olympic, et la Promotion. N'est-ce pas un peu bas pour un homme qui a connu la D1... avec un bilan de 13 victoires sur 17 matchs? "Quand vous êtes joueur, vous avez l'ambition de jouer en D1 et en équipe nationale. Je l'ai fait. C'est la même chose en tant qu'entraîneur: quand tu es un compétiteur, tu veux être au plus haut niveau. Surtout quand, comme moi, tu t'es fait virer avec 80% de victoires (au Sporting, NdA)... à La Louvière, je suis renvoyé alors que nous sommes à trois points du premier. Et ici, je réussis à l'Olympic. Personne ne peut dire que Balog et son staff font du mauvais boulot", assure-t-il.

"Je crois que j'ai le niveau pour entraîner à n'importe quel niveau, n'importe quel club en D1. Mais je ne veux la place de personne. Je suis à l'Olympic, et le travail que j'effectue ici est plus éprouvant et exigeant. Nous sommes amateurs, ce qui veut dire que tout le monde ici s'implique dans le club en plus de son job. Ca nécessite une organisation énorme. De plus, au niveau des qualités, tu peux être un excellent entraîneur, même en Promotion. Et un mauvais entraîneur en D1", explique le coach des Dogues.

J'ai 49 ans. Je ne suis pas une prostituée, je n'ai pas besoin de publicité pour exister - Tibor Balog

Et des mauvais entraîneurs, selon lui, il y en a quelques uns... "J'ai 49 ans. Je ne suis pas une prostituée: je connais mes qualités et je n'ai pas besoin de faire de publicité pour exister. Beaucoup d'entraîneurs aujourd'hui en ont besoin pour faire oublier qu'ils n'ont rien fait comme joueurs", assène le Belgo-hongrois. "J'ai mes idées, et ça déplaît à beaucoup de dirigeants dans le football actuel. Je suis autoritaire, je ne me laisse pas marcher sur les pieds et ça m'a peut-être fermé des portes", conclut-il.

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