Anderlecht, le braqué devient braqueur

Anderlecht, le braqué devient braqueur
Photo: © photonews

Pour une fois, les Mauves peuvent dire qu'ils ont réussi un vrai braquage. Anderlecht a quitté le rocher monégasque avec trois points, du champagne et le yacht du président Rybolovlev. Mais avant, les braqués, c'étaient eux...

Un mauvais match qui rapporte trois points, est-ce un mauvais match pour autant? Éternel débat de footeux. Mais le fait est qu'Anderlecht n'a pas brillé hier, mais est reparti avec la caisse. Une habitude qu'avaient pris... les adversaires des Mauves jusqu'à aujourd'hui.

Galatasaray et Arsenal, association de malfaiteurs

La saison passée en Champions League, le moins qu'on puisse dire c'est qu'Anderlecht n'a pas été payé. En Turquie, d'abord, où le superbe but d'ouverture de Dennis Praet n'était que la concrétisation d'un très bon match des Mauves. L'absence de Proto n'a même pas posé problème tant Roef a été peu mis à contribution, sauf... à la 91e, sur ce but de Yilmaz. Qui fait perdre deux points.

Arsenal, de son côté, ne montrera à peu près rien en déplacement au Parc Astrid... mais repartira carrément avec les trois points. Et de la pire façon qui soit: en marquant ses deux buts dans les toutes dernières minutes (89e, 91e). Un vrai coup de massue pour Anderlecht qui pensait tenir un vrai exploit...

Heureusement, les deux malfaiteurs seront punis aux matchs retours: via une victoire nette et sans bavure contre le Gala, et via une remontée fantastique, rentrée dans la légende mauve, à l'Emirates (3-3). Où, pour le coup, Anderlecht avait décroché la timbale en toute fin de match à son tour, via Mitrovic.

Monaco a reçu la monnaie de sa pièce

Comme Lyon à Gand, Monaco est venu prendre un point en Belgique sans vraiment le mériter. Bon, certes, Anderlecht n'avait pas brillé contre les Monégasques, mais le but de Lacina Traoré à la 85e était tout de même une douche froide. Qui laissait peu d'espoirs aux Mauves quant à une qualification... jusqu'au braquage d'hier. Le crime quasi-parfait.

D'autant que de son côté, Tottenham avait aussi pu compter sur Moussa Dembélé dans le rôle du gangster. C'est à la 87e d'un match globalement pas trop mal géré par Anderlecht que le Diable avait sorti le gros calibre pour faire 2-1... Comme quoi, la malédiction des fins de matchs chez les Mauves était une réalité. Hier, ce n'est pas en fin de match qu'Anderlecht l'a emporté, mais bien sans briller: une habitude qu'il fait bon prendre en Europa, car elle est celle des grands clubs...

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