Quentin Falcione : " Je suis heureux de ne plus être dépendant"

Julien Denoël
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Quentin Falcione : " Je suis heureux de ne plus être dépendant"
Photo: © SC

A Tilleur ou Cité Sport, Quentin Falcione est devenu une figure incontournable du club. L'actuel directeur sportif des Métallos revient sur son rôle.

Par Daniel Renard

Quentin Falcione est arrivé à Cité Sport en qualité de directeur sportif. Ce n’est qu’à la demande expresse et pressante de Gaetan Dell Aera qu’il a endossé le costume d’entraîneur. Avec succès d’ailleurs. Quentin a en effet mené les « Eperviers » de la deuxième provinciale à la promotion, avant de les hisser au tour final.

La saison dernière les circonstances l’ont forcé à reprendre l’habit qui avait été initialement taillé pour lui. Il ne s’en plaint pas. Avec son franc parlé, clair, net et précis qui le caractérise, Quentin assure : « Je suis heureux de ne plus être dépendant. Un entraîneur, quel que soit son niveau est toujours tributaire des résultats. Donc des joueurs. Je suis content de ne plus vivre cette situation. »

Directeur sportif, c’est une mission d’envergure. La charge de Quentin concerne bien sûr l’encadrement du staff de l’équipe première, mais aussi une implication dans la structure la plus importante du club, à savoir l’Académie des Métallos.

« Notre école des jeunes est en pleine phase de progression », constate Quentin Falcione. « Avec Jean-Christophe Lovinfosse, nous avons engagé une des personnes les plus compétentes qui soit en matière de formation dans la région. »

Et l’équipe première ? Elle reste sur une cuisante déconvenue, 0-3 face à sa bête noire, Stockay. Pourtant…

« Le bilan chiffré est excellent et il correspond totalement l’attente du club », remarque celui qui est non seulement le bras droit du président, mais également son ami fidèle et dévoué. « Nous ne nous attendions pas à créer un gouffre entre nous et nos rivaux. Cela étant, je suis un peu étonné de la formidable tenue dont fait preuve Warnant. Si j’attendais les Hesbignons dans le Top 5 je ne les croyais pas capables de s’accrocher ainsi à nos basques. En fait, malgré notre parcours remarquable, force est de constater qu’il y a trois équipes (NDLR : Tilleur, Warnant et Huy) pour deux places. »

A la reprise, le 7 février, le RFC Tilleur se rendra à Beaufays, avant d’affronter Warnant et Herstal. Un programme qui pourrait s’avérer décisif ?

« Dans sa vision positive, oui », répond Quentin, qui fut l’un des meilleurs joueurs de futsal du pays. « En cas de victoires, nous ferions le trou. Si par malheur, cela devait moins bien tourner, rien ne serait perdu. Mais il y aurait une pression supplémentaire. »

Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que le groupe travaille d’arrache- pied pour être prêt pour cette reprise tant attendue.

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