David le Goliath

Quand on évoque le nom de Destorme, plusieurs qualificatifs viennent directement à l’esprit : bosseur, guerrier, exemplaire, infatiguable, constant. David Destorme était tout ça à la fois.

Joueur de divisions inférieures

Pour expliquer ce style de jeu, il n’est pas inintéressant de s’attarder sur les débuts de la carrière du joueur.

C’est en 1999 que Destorme a débuté à jouer chez les hommes. C’était au KSK Lovendegem, en Promotion. Après une belle saison, direction Eernegem, toujours en D4. Après 4 ans, le médian quitte la Belgique et signe aux Pays-Bas à Hoek. Il y restera deux ans.

A 27 ans, il revient alors en Belgique, du côté de Dender, alors en Division 2. Un joli bond en avant.

La D1 sur le tard

Après une saison dans l’antichambre de l’élite, Destorme et Dender accèdent pour la première fois de leur histoire à la Pro League. Destorme a 28 ans.

Si on aime bien ce joueur, c’est aussi en partie pour ça. Le genre de gars qui s’est forgé à des échelons inférieurs et qui ne s’imaginaient peut-être pas un jour faire carrière au plus haut niveau. Et pourtant.

Avec son club, il disputera les deux saisons de Dender en D1 avant de quitter le club une fois celui-ci relégué. Quand on a goûté à la D1, on ne peut plus s’en passer.

Symbole malinois

De Dender, le médian de 30 ans alors signe au KaVé Malinois. Un transfert qui ne peut que coller quand on connait la mentalité et le style du joueur comparé à la philosophie malinoise.

Et effectivement, entre les deux, c’est l’amour fou. Le guerrier qu’il est a tôt fait d’être adopté par le public Sang et Or. Malgré son âge déjà avancé, le joueur s’impose totalement dans l’entrejeu de son nouveau club.

Fin de carrière miteuse

Mais à 35 ans, Malines s’en sépare et Destorme trouve refuge à Waasland-Beveren. Une manière comme une autre de rester en D1 et d’apporter son expérience. Après une saison en prêt, les Waaslandiens décide d’en faire l’un des leurs définitivement.

Hélas, cette saison est très, trop compliquée pour le papy de Beveren. Seulement 7 matchs au compteur. A l’approche des play-offs 2, la motivation du joueur n’est plus là. Stop.

Désormais, le joueur qu’on a tant aimé voir jouer, tacler, aller au duel, marquer des prunes, gueuler et se donner va s’occuper des jeunes. Une nouvelle étape dans sa vie. Et celle-là, elle ne démarre pas sur le tard.