le Real remporte le duel des Madrid aux tirs au but, malgré un grand Carrasco

Manuel Gonzalez
Manuel Gonzalez depuis San Siro, Milan
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le Real remporte le duel des Madrid  aux tirs au but, malgré un grand Carrasco
Photo: © photonews

Le Real Madrid a finalement remporté sa onzième Ligue des Champions au terme d'un match tendu et après avoir énormément souffert. Yannick Ferreira Carrasco, lui, a brillé.

Quelle finale de Champions League entre les deux clubs de Madrid! Le Real et l'Atlético auront offert un match pas forcément parfait sur le plan technique, mais particulièrement tendu et prenant. Malheureusement pour notre compatriote Carrasco, l'épreuve des tirs aux but a eu raison des Colchoneros...

Un Atlético pris à la gorge

Le Real a souvent été critiqué pour son attentisme cette saison; pas question donc d'entamer cette finale de C1 de la même façon. Les Merengue ont pris l'Atlético à la gorge et inscrit rapidement un but par Sergio Ramos, en position vraisemblable de hors-jeu. L'Atlético semblait dominé, mais a subi pendant assez longtemps pour remettre le pied sur le ballon. La première mi-temps se terminera sur un 1-0, mais avec un Real qui a progressivement perdu pied, malgré un Modric et un Bale inspirés.

La montée décisive de YFC

A la mi-temps, Simeone décidait de faire monter son joker de luxe, Yannick Ferreira Carrasco, qui se montrera vite très en jambes. Mais, surtout, l'Atléti obtiendra rapidement un penalty (discutable), pour une faute commise sur un Fernando Torres fantômatique jusque là - et par après. Antoine Griezmann placera le ballon sur la latte!

L'Atlético aurait pu le regretter, mais c'était sans compter sur Yannick Carrasco, qui profite d'un centre venu de la droite pour remettre les deux équipes à égalité à la 80e. Le Diable devenait le premier belge à inscrire un but en finale de Champions League, et faisait vivre au Real le cauchemar vécu par les Colchoneros lors de leur dernière finale: une égalisation tardive et des prolongations! Notre compatriote continuera même à ridiculiser la défense du Real, alignant les gestes de grande classe...

Des prolongations très tendues... et la délivrance

S'ensuivirent des prolongations absolument insoutenables de tension. Le Real se procurait des occasions, comptant surtout sur le vice de Pepe, qui joua la Comedia dell'arte à plusieurs reprises. Cristiano Ronaldo, de son côté, était aux abonnés absents, et l'équipe du Real semblait à la peine. La faute, peut-être, aux changements effectués très tôt par Zidane, tandis que Simeone avait gardé deux des siens pour les prolongations...

Un dernier accrochage entre YFC et Pepe laissait de marbre monsieur Clattenburg, même si le cinéma du défenseur du Real semblait le laisser perplexe:

Une séance de tirs au but est toujours aléatoire et, quelque part, injuste. Un tir sur le poteau de Juanfran a permis à Cristiano Ronaldo d'offrir au Real la onzième C1 de son histoire. Probablement pas la plus belle, ni la plus méritée - mais l'Histoire ne le retiendra peut-être pas...

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