Pas de point, pas de huis-clos : la CBAS s'explique

Redaction
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Pas de point, pas de huis-clos : la CBAS s'explique
Photo: © photonews

Le nouvel appel réalisé par le Standard ne leur aura pas véritablement servi. Les Rouches ne pourront pas rejouer le match ou récupérer les trois points qu'ils avaient virtuellement en poche. La CBAS a tout de même "offert" une maigre consolation.

Pourquoi zéro point?

La CBAS s'est appuyé sur le règlement pourtant contesté. "Lorsque l'arbitre arrête définitivement le match après avoir appliqué la procédure en cas de violence verbale ou en cas d'incidents en dehors du terrain de jeu, le match est perdu avec des chiffres de forfait par le club qui est à la base des incidents, ou les points ne sont pas attribués si les incidents sont provoqués par aussi bien les supporters de l'équipe visitée que par les supporters de l'équipe visiteuse", est-il noté dans le rapport relayé par la RTBF.

"S'il est possible que l'auteur du règlement de l'URBSFA ait en vue d'autres situations que celle en cause, comme l'envahissement de terrain par les supporters des deux équipes par exemple, ce qui est pure hypothèse, il n'en resterait pas moins que le texte ainsi libellé est parfaitement applicable au cas d'espèce"

Les réactions de ces supporters étaient totalement déconnectées

"Sans doute, cette sanction (non attribution des points aussi bien pour le Standard que Charleroi), cette sanction peut-elle paraître sévère pour le club visiteur mais il y a lieu de rappeler que l'arrêt définitif du match n'aurait pas été décidé par l'arbitre, si certains soi-disant supporters du Standard de Liège n'avaient préalablement été à l'origine du déclenchement des deux premières phases (d'interruption de la rencontre) à la 52ème et la 55ème minute du match, ce qui n'est pas contesté.

"Ce sont ces quelques supporters du Standard qui, par leurs actes inconsidérés et inacceptables (jets de pétards, briquets,...) ont mis leur propre club en danger de perdre les trois points du match. Ce sont précisément de tels comportements portant gravement atteinte à l'image du football, à l'esprit du sport et au respect des personnes que l'on veut prévenir en sanctionnant indifféremment les deux clubs".

La provocation de Penneteau ne saurait les excuser

"Les réactions de ces supporters étaient, dans le cas présent, totalement déconnectées de l'enjeu du match (la deuxième interruption se produit alors que le Standard mène au score, ndlr). Qu'il y ait eu provocation par le gardien du Sporting de Charleroi... ne saurait excuser les jets de pétards et lancers d'objets pouvant porter atteinte à l'intégrité physique du joueur."

L'explication pour la suppression du huis-clos

"Le club visiteur ne dispose pas des mêmes moyens que le club visité pour assurer la sécurité et la police du stade. Il convient, par ailleurs, de tenir compte des réels efforts techniques et financiers accomplis par le Standard de Liège pour prévenir ou empêcher les débordements de ses supporters (...). Le jour du match, il avait proposé que ses stewards participent au contrôle des supporters lors de l'entrée au stade mais ceci a été refusé."

Ils avaient proposé un contrôle qui a été refusé

"La condamnation à un match à jouer à huis clos n'apparaît par approprié au vu de la circonstance que le Standard de Liège intervenait en qualité de club visiteur et au vu des efforts qu'il semble aujourd'hui fournir pour lutter contre les dérives de ses supporters".

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