Kara Mbodj envoie un message aux supporters mauves qui l'insultent: "Qu'ils viennent me le dire en face"

Jordy Davila-Nogales
Jordy Davila-Nogales
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Kara Mbodj envoie un message aux supporters mauves qui l'insultent: "Qu'ils viennent me le dire en face"
Photo: © photonews

La relation entre Kara Mbodj et certains supporters d'Anderlecht n'est pas bonne. Une partie des fans mauves prendraient du plaisir à toujours critiquer le Sénégalais.

Certains fans d'Anderlecht n'apprécieraient pas trop Kara Mbodj. Le défenseur des Mauves a parlé de sa relation avec les supporters à la DH. "Je ne cible pas tous les supporters. Des fans m’ont soutenu. C’est juste une partie du public qui amplifie toujours tout avec moi mais uniquement quand c’est mal. Quand c’est bien, on ne dit rien. Je ne reproche rien à la presse qui écrit quand je fais des mauvaises et des bonnes choses. Une partie des supporters me traite différemment des autres joueurs. Et ce n’est pas valable que pour moi. D’autres étrangers du Sporting sont aussi dans le cas."

Tous les joueurs d'Anderlecht ne sont pas jugés de la même manière par les supporters mauves. " D’autres joueurs font des mauvaises choses et ne sont pas sifflés, c’est fou. Certains font même pire que les joueurs sifflés et sont toujours soutenus par le public. Des joueurs sifflés continuent à aller vers les supporters après le match en faisant comme si de rien n’était mais je n’y arrive pas. On m’a sifflé, on a sifflé mon ami Badji et je n’oublie pas. Si tu siffles, tu siffles tout le monde. Je n’aime pas l’injustice. On dit que j’ai un mauvais caractère mais j’ai juste du caractère. Je dis toujours la vérité et c’est dur à accepter dans ce milieu hypocrite."

Des fans ont même trop loin avec Kara. "Vous savez que j’ai reçu des messages où on me traitait de singe ? Et d’autres où on me demandait de rentrer chez moi avec toute ma famille ? J’ai gardé tous ces messages d’insultes qui viennent de supporters d’Anderlecht."

Le Sénégalais ne considère pas pour autant ces insultes comme du racisme. "Je n’aime pas ce mot. Je suis en Belgique depuis 2013 et il n’y a que quelques personnes comme ça. Mais tout cela me pesait. Certains jours, je n’avais même pas envie de sortir de chez moi en me levant. C’est tellement facile de m’insulter derrière un téléphone. Qu’ils viennent me le dire en face."

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