L'arbitrage vidéo, une bonne solution ?

On l'a vu notamment durant le match amical entre la France et l'Espagne, la vidéo peut avoir énormément d'influence sur un match. Sans l'arbitrage vidéo, Griezmann aurait ouvert le score pour les Bleus et Deulofeu n'aurait pas "tué" le match pour la Roja.

Après cette rencontre, Didier Deschamps n'était pas entièrement convaincu par la vidéo. "Si c'est vérifié et que c'est juste, pourquoi pas ? C'est en notre défaveur aujourd'hui, s'il n'y avait pas eu la vidéo, ça aurait peut-être été différent. C'est l'évolution du football."

Ce nouveau type d'arbitrage ne plait évidemment pas à tout le monde. Il n'a pas que des qualités.

Il faut tout d'abord savoir que l'arbitre ne peut utiliser la vidéo que dans 4 cas: après un but marqué, sur une situation de penalty, pour un carton rouge direct ou pour corriger une erreur d'identité d'un joueur sanctionné.

Comme désavantage, remarquons que la vidéo peut casser le rythme d'un match étant donné que l'arbitre qui regarde les images doit bien prendre son temps pour ne pas commettre une erreur. Ensuite, celle-ci peut être très frustrante pour les joueurs. "Mettre un but et le voir annuler deux minutes après c’est dur" avait déclaré Kevin Gameiro après le match face à l'Espagne. Notons également que vidéo ou pas, siffler un penalty même après avoir visionné 15 fois la phase, reste compliqué.

D'autres sont évidemment pour ce nouvel outil technologique. Antoine Kombouare, le coach de Guingamp estime que l'arbitrage vidéo permet "de prendre des décisions justes et d'éviter les polémiques." Thomas Meunier, notre Diable Rouge s'était notamment exprimé sur Twitter pour demander une réforme de l'arbitrage après le but hors-jeu de Cristiano Ronaldo lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des Champions.

Il est vraiment temps que l'assistance vidéo envahisse le football. Vivre avec son temps c'est la moindre des choses vu les enjeux actuels.

— Thomas Meunier (@ThomMills) 19 avril 2017

L'arbitrage vidéo va certes régler certains problèmes mais pas tous. Les prochaines années seront déterminantes concernant ce nouvel outil technologique. Si tout se passe bien aux Pays-Bas, en Italie et durant la Coupe du Monde en Russie, il est fort probable que l'arbitrage vidéo fasse entièrement partie du football dans le futur.