Analyse Un tirage de folie mais un tirage de rêve

Un tirage de folie mais un tirage de rêve
Photo: © photonews

Le PSG, le Bayern Munich et le Celtic Glasgow. Le moins qu'on puisse dire est qu'Anderlecht a tiré du lourd hier en Ligue des Champions. Un tirage rêvé pour le public et les joueurs...

Le joueur le plus cher du monde à Bruxelles

Voilà un mois, la venue du Paris Saint-Germain en déplacement au Stade Constant Vanden Stock n'aurait pas forcément déchaîné les foules. Le PSG vient de finir second du championnat de France et a été éliminé en quarts de finale de la C1 la saison passée, soit une contre-performance évidente.

Mais voilà: si Zlatan avait fait office de joueur-frisson en 2013, ce sera désormais au tour de Neymar de régaler le public d'un autre Parc que celui des Princes. Le joueur le plus cher de tous les temps débarque à Bruxelles et sera au centre de l'attention. L'assurance de faire sold-out et de voir des gestes dantesques si le Brésilien conserve le même niveau que face à Toulouse pour sa première à domicile. Ibrahimovic avait quitté Anderlecht sur une standing-ovation; Neymar aura à coeur de faire au moins aussi bien.

Le Bayern va devoir montrer quelque chose

Anderlecht a certes tiré deux énormes morceaux avec Paris et Munich, mais aussi deux revanchards: le PSG et le Bayern ont tous deux été éliminés en quarts de finale de la Ligue des Champions lors de la saison écoulée, soit une prestation largement en dessous des attentes. Les Munichois doivent absolument relever la tête en Europe, leur dernier titre datant déjà de 2013.

Invincible en Allemagne, le Bayern ne l'est plus en Europe. Les renforts estivaux vedettes semblent insuffisants pour redonner aux Bavarois leur statut d'ogre, les Robben et Ribéry vieillissants - Corentin Tolisso pour 41 millions et un James Rodriguez qui, blessé, manquera le début de la Ligue des Champions. En bref: le Bayern sera sous pression.

Le meilleur public d'Europe?

Enfin, le pot 4, qui semblait réserver un match abordable et a priori peu excitant aux Mauves, leur a offert un des meilleurs publics d'Europe: celui du Celtic Glasgow. A domicile, la réception des Ecossais devra être synonyme de trois points (et de soirée lucrative pour tous les bars du centre de Bruxelles); à l'extérieur, le Celtic est capable de faire chuter n'importe qui, même le grand FC Barcelone (2-1) en 2012 malgré... 16% de possession de balle.

Et surtout, le Celtic peut se targuer d'avoir une enceinte, le Celtic Park, absolument légendaire et capable de mettre la chair de poule même aux plus blasés des observateurs. Un morceau d'histoire du football, comparable aux Anfield et Old Trafford, qu'il faudra dompter pour espérer quelque chose (autrement dit une troisième place) dans ce groupe B décidément excitant... à défaut d'être facile.

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