Advocaat: "Oui, j'ai toujours opté pour l'argent dans ma carrière... mais l'Union Belge m'a pourtant recontacté"

Advocaat: "Oui, j'ai toujours opté pour l'argent dans ma carrière... mais l'Union Belge m'a pourtant recontacté"
Photo: © photonews

Dick Advocaat est revenu en long et en large sur sa carrière dans les pages du média néerlandais VI. L'actuel sélectionneur des Oranje a notamment évoqué sans pudeur le fait d'avoir toujours opté pour l'argent dans sa carrière.

Dick Advocaat n'a pas une image flatteuse, en Belgique ou ailleurs. Surnommé (affectueusement ou non) "Tricky Dick", il a à plusieurs reprises dans sa carrière joué de mauvais tours aux fédérations pour lesquelles il a travaillé... et l'assume. "Oui, je sais que j'ai l'image de quelqu'un qui retourne sa veste dès qu'on lui propose plus d'argent. Et... c'est un peu vrai, non?", reconnaît-il dans VI. "Mais je ne suis jamais parti pour un peu plus d'argent, mais à chaque fois pour plus de zéros. Et j'ai toujours été sincère vis-à-vis de ça avec mes employeurs".

On se souvient ainsi bien du départ d'Advocaat pour la Russie alors qu'il était arrivé depuis peu à la tête des Diables Rouges. "Je comprends bien qu'en Belgique, on ait été furieux à mon égard", assure le Néerlandais de 69 ans. "J'étais arrivé peu de temps auparavant et ils étaient satisfaits, j'avais professionnalisé l'infrastructure autour de l'équipe nationale... Mais cette offre incroyable de Russie est arrivée et j'ai opté pour l'argent", explique-t-il. "Je ne pensais pas pouvoir laisser passer une telle opportunité".

Mais Advocaat n'estime pas pour autant être indigne de confiance. "Lorsque Marc Wilmots a été renvoyé, deux cents candidatures sont arrivées à l'Union Belge mais celle-ci n'a parlé qu'avec trois hommes; j'étais un de ces trois coachs. C'est bien la preuve que la Fédération Belge avait laissé tout cela derrière elle", rappelle le sélectionneur des Oranje. "Et la KNVB (fédération néerlandaise) n'a pas l'air de me penser indigne de confiance non plus".

Dick Advocaat a en effet joué le même tour aux Pays-Bas. "Quand ils m'ont demandé de devenir l'adjoint de Danny Blind en 2016, ils m'ont offert un salaire. Je croyais que c'était mensuel, ils m'ont dit "annuel". J'ai accepté à la condition que je puisse partir dès qu'une offre m'intéressait ailleurs", détaille Advocaat. "Ce que j'ai fait (pour rejoindre le Fenerbahçe nda). Comment, dès lors, peuvent-ils m'en vouloir ?", s'interroge-t-il enfin. Le Néerlandais est en effet revenu peu de temps après à la tête des Pays-Bas, dès le championnat turc terminé. Sans grand succès jusqu'ici, toutefois...

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