Eupen est en net progrès, mais il va falloir confirmer

Eupen est en net progrès, mais il va falloir confirmer
Photo: © photonews

L'AS Eupen a longtemps eu une bonne tête de relégué en fin de saison, c'est une certitude. Les mêmes errances défensives que l'année passée, mais sans la même folie devant : le promu de 2016 semblait parti pour être le descendant 2018. Mais les choses pourraient changer.

Une efficacité retrouvée

Premier constat : cet Eupen est, enfin, à nouveau capable de faire mal à l'adversaire. Mbaye Leye, surtout, confirme au sein d'un sixième club en Belgique qu'il fait du bien partout où il passe. Malgré son statut, il se sacrifie pour le collectif sans jamais cesser de peser sur les défenses, bien aidé en cela par Nicolas Verdier. Ocansey semble retrouver ses jambes de la saison passée et Akram Afif, réserviste à Charleroi, a mis le feu comme rarement dans la défense des Zèbres en montant au jeu. Bref : avec trois buts contre Genk et deux contre Charleroi, Eupen retrouve son allant !

Luis Garcia, toujours une classe au-dessus

C'est peut-être inquiétant pour l'avenir, car il faudra un jour faire sans lui, mais Luis Garcia a encore une fois été étincelant au Mambourg. Sans en faire des tonnes, mais en toute facilité : l'Espagnol est peut-être encore un des meilleurs médians de Belgique et pourrait avoir sa place dans beaucoup d'équipes du top 6. Libéré par le travail en décrochage des avants, il se crée des espaces et peut orchestrer le jeu eupenois à sa guise.

Une défense qui panique moins

Défensivement, Eupen a longtemps été catastrophique. C'était déjà le cas par moments la saison passée, mais le fond a été touché cette saison avec quelques prestations particulièrement chaotiques. La raison est évidemment à trouver dans les changements d'effectif, venus bousculer une défense déjà pas forcément sereine.

Mais comme le soulignait Leye après la rencontre : les automatismes commencent à se trouver et la panique souffle un peu moins qu'en début de saison. L'arrière-garde reste le talon d'Achille de Pandas qui vont continuer à devoir cravacher pour s'en sortir, mais les signes positifs sont bien là...

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