Pas de fans des Zèbres à Ostende: "Les supporters, c'est l'âme du football"

Pas de fans des Zèbres à Ostende: "Les supporters, c'est l'âme du football"
Photo: © photonews

Les supporters carolos l'ont décidé, ils n'iront pas à Ostende soutenir leur équipe. Dans leur viseur? Les matchs en semaine et le système du combi-car. Des mesures qui se multiplient et que les supporters ne "peuvent plus tolérer". "Il est temps d'agir", insistent-t-ils.

Mauvaise nouvelle pour Felice Mazzu et ses hommes. Ils devront se déplacer à Ostende mardi, sans le soutien de leurs incondtionnels supporters. "C'est une décision hautement symbolique mais elle est nécessaire pour attirer l'attention sur les mesures que nous rencontrons", précise l'amicale des supporters du Sporting.

Le combi-car? "C'est bien mais pas en semaine!"

"Il y en a marre que l'organisation du calendrier de la Pro League soit dictée par les droits TV" souffle Thomas, supporter carolo depuis toujours et habitué des déplacements. "L'Union Belge dicte les lois en fonction de ses intérêts financiers et n'entend même pas les doléances des supporters, c'est ce que je trouve le plus triste", insiste-t-il.

La cause du mécontentement: les règles imposées pour ce déplacement à Ostende. Les supporters étant obligés de rejoindre la Côte en car. Ce qui choque le plus les supporters carolos? "Ce n'est pas tellement le déplacement en semaine ou même l'obligation du combi-car, mais bien la combinaison des deux. Partir en car, c'est un concept qui peut plaire, mais ça veut dire, partir plus tôt et revenir plus tard. En pleine semaine, c'est quasiment impossible."

Le boycott, c'est la seule manière pour nous, supporters de faire entendre notre voix

Le calendrier: "Les droits TV priment sur l'intérêt des supporters"

Dans ces circonstances, le boycott de la rencontre était la meilleure solution pour les supporters carolos. Thomas approuve d'ailleurs. "C'est logique, parce que c'est la seule manière pour nous, supporters, de faire entendre notre voix et de montrer notre mécontentement face à la machine financière qu'est l'Union Belge."

"Car le véritable problème, c'est l'agencement du calendrier. Les droits TV priment sur l'intérêt des supporters et ça va contre les principes même de ce sport. Les supporters, c'est l'âme du football. Ne pas en tenir compte, c'est se tirer une balle dans le pied. Le pognon tue le football. Union Belge, mafia!", conclut-il amèrement.

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