"Pour ton premier match, enfile un maillot du Club en-dessous de celui d'Anderlecht !"

Glenn Bogaert
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"Pour ton premier match, enfile un maillot du Club en-dessous de celui d'Anderlecht !"
Photo: © Photonews

La troisième saison est la bonne pour Dion Cools. L'arrière droit de 21 ans du Club de Bruges est devenu un titulaire en puissance avec Ivan Leko. Enfant, il était déjà fan des Blauw en Zwart mais il a joué à Anderlecht. Dans 'Humo', Cools raconte son année chez l'ennemi.

Comment un supporter du Club de Bruges s'est-il retrouvé dans une équipe de jeunes des Mauves et Blancs ? Dion Cools : "A cause d'une réforme au niveau de la formation, les jeunes d'OH Louvain jouaient soudainement contre des plus petites équipes. Alors, tu ne progresses pas. Anderlecht était intéressé depuis longtemps et est venu avec un beau projet : ils venaient me chercher le matin à la maison pour m'amener à l'école et à l'entraînement. Une journée démarrait à 6h du matin et à 21h, j'étais de retour chez moi. Pas évident pour un garçon de 14 ans ! C'était surtout dur mentalement. J'ai beaucoup appris et Anderlecht ne voulait pas me perdre. Mais après cette année-là, je suis retourné à l'OHL car entretemps, l'équipe première était remontée en D1."

"Naturellement que cela a fait mal !"

Les parents du back droit offensif et enthousiaste portent également le Club de Bruges dans leur coeur : "Mon père a même plaisanté : "Pour ton premier match, enfile un maillot du Club en-dessous de celui d'Anderlecht !" (rires) Pour être clair : je ne l'ai pas fait. Naturellement que cela a fait mal ! Mais tu ne peux pas laisser de telles choses déterminer ton avenir. A ce moment-là, Bruges n'était pas une option car je ne voulais absolument pas être confié à une famille d'accueil ou me retrouver dans un appartement avec d'autres joueurs."

Cependant, son grand amour pour le Club de Bruges est resté intact : "C'était les années de gloire d'Anderlecht. Ce n'était pas facile. Mais je n'étais certainement pas un combattant isolé des Blauw en Zwart. Mon papa en était aussi un. Sa mère est ouest-flandrienne. Gert Verheyen était mon idole. Lorsqu'il m'a appelé pour la première fois en tant que sélectionneur des Espoirs, mes amis m'ont dit : "Demande un autographe !" Ca, je ne l'ai pas fait." rigole Cools

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