? Benito Raman revit en Allemagne : "En Belgique, on ne parlait que des à-côtés"

Il y a à peine six mois, l'attaquant ne pouvait pas monter sur un terrain de football. Ou alors les supporters adverses auraient lancé des chants sur les agriculteurs (NDLA. les 'Boeren' en néerlandais). Maintenant, il est en tête de la Deuxième Bundesliga et il retrouve du plaisir au Fortuna Düsseldorf.

Je me sens de nouveau à l'aise

"Je me sens de nouveau à l'aise" affirme Raman. "Cela devenait difficile pour moi en Belgique. Quand on parlait de moi, tout le monde regadrait plus à côté du terrain plutôt que sur le terrain."

"Je me suis peut-être fait hara-kiri" se rend compte l'attaquant. "J'étais une cible facile mais dans la presse belge en général, on parle trop souvent des à-côtés. Cela arrive à d'autres joueurs aussi."

Si cela va bien sur le terrain, il n'y a pas beaucoup de sensations à trouver sur le côté

Pourtant, il y a aussi en Allemagne un certain Bild qui sur ce plan, n'est pas des plus tendres. "Ici, personne ne me connaissait. Certains cherchent bien la sensation mais quand cela va bien sur le terrain, il n'y a pas grand-chose à trouver."

Et sur le terrain, cela va bien. Après une courte période d'adaptation, Raman a sa place dans le onze de base de Düsseldorf. Son statut d'illustre inconnu est donc en danger.

Chant de Noël

Un supporter a même fait une chanson de Noël en l'honneur du Belge. "Qu'un nouveau joueur soit apprécié si rapidement par les supporters, cela n'est apparemment encore jamais arrivé ici" dit-il fièrement.

Gardez l'oeil ouvert ! Plus tard cette semaine, Raman parlera sur la nécessité de son départ du Standard et de ses ambitions. Quant à la chanson de Noël, vous pouvez la retrouver ci-dessous. Attention ! Le chargement du clip peut prendre quelques instants.