"Les 4,5 équipes du top en Chine joueraient aussi le haut du tableau en Belgique ou aux Pays-Bas"

Hermès Van Damme
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"Les 4,5 équipes du top en Chine joueraient aussi le haut du tableau en Belgique ou aux Pays-Bas"
Photo: © photonews

Après Witsel, c'est Yannick Carrasco qui a rejoint le championnat chinois. Arie Haan, sélectionneur de la Chine et entraîneur de clubs chinois pendant plusieurs années, en dit plus sur cette compétition qui attire de plus en plus de stars.

Arie Haan connaît bien le championnat chinois pour y avoir entraîné pendant plusieurs années. "Le niveau n’est pas si mauvais, ne croyez pas que c’est si simple de jouer en Chine. Les joueurs vont aux duels" raconte-t-il lors d'un entretien accordé à Sudpresse.

"Mais de là devenir une ligue de haut niveau, non" assure-t-il. "Les 4,5 équipes du top en Chine joueraient aussi le haut du tableau en Belgique ou aux Pays-Bas. Evergrande a des internationaux brésiliens et a les meilleurs Chinois, participe au Mondial des clubs. Mais l’opposition est moindre qu’en Espagne ou en Italie."

Tu ne progresses pas en Chine

Arie Haan

L'ancien joueur du Standard et d'Anderlecht revient ensuite sur les choix de Carrasco et Witsel. "Tu ne progresses pas en Chine mais cela ne signifie pas que tu peux régresser. Pour Witsel, en tant que médian qui détermine le jeu, ce n’est pas un problème. Pour un attaquant c’est autre chose. Il ne doit pas s’attendre à recevoir les ballons comme en Europe. Dans un premier temps, Carrasco ne devrait pas en souffrir."

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