Lombaerts : "A refaire, je ne signe pas à Ostende"

Manuel Gonzalez
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Lombaerts : "A refaire, je ne signe pas à Ostende"
Photo: © photonews

L'été dernier, le Diable Rouge avait choisi de revenir en Belgique pour participer à l'évolution du club ostendais, mais cela ne s'est pas passé comme prévu. Le club côtier a longtemps connu le bas du classement et, surtout, son président s'en est allé.

"J’ai signé pour trois ans avec la promesse du président de jouer le top 3 belge, en titillant les deux géants Anderlecht et Bruges" explique Nicolas Lombaerts à la RTBF. "Aujourd’hui, je vais devoir me farcir les Play-Offs 2. Je n’avais pas rêvé de ça, mais on va y survivre, il y a plus grave dans la vie. Je suis très heureux sur le plan privé et j’ai retrouvé mon niveau sportif, c’est tout ce qui compte. Mais c’est vrai : à refaire, je ne signe pas ici..."

Je me suis trompé, mais comment aurais-je pu prédire cela?

Il revient sur les premiers mois compliqués. "Tout s’est enchaîné : on a joué sous pression permanente, j’ai fait des matches ‘de merde’ (sic), il me manque l’adrénaline que l’on vit au quotidien dans les clubs du top car la pression pour le maintien est un autre stress. Quant au départ de Coucke, parler de trahison est un grand mot… mais c’est vrai, je suis déçu : je suis venu pour lui, il avait de grandes ambitions, je n’ai pas signé pour jouer la 10e place. Je pensais que ce club était stable, je me suis trompé, mais comment aurais-je pu prédire tous ces événements ?"

Pourra-t-il suivre Coucke et Devroe au Sporting d'Anderlecht? "J’ai lu ça aussi, mais on ne m’a rien proposé jusqu’à présent. Peut-être repartirais-je à l’étranger, je ne sais pas, j’attends. Le nouveau président ostendais nous a promis de garder le cap, mais ses moyens sont limités, donc il sera plus réaliste que Coucke. Mon salaire est élevé et j’ai 33 ans dans quelques jours : la prochaine direction voudra peut-être faire confiance aux jeunes… et mon salaire lui permettrait d’en payer trois (rires). J’attends un entretien avec Hugo Broos."

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