Les Hurlus peinés : "Nous sommes des gens corrects"

Manuel Gonzalez
Manuel Gonzalez
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Les Hurlus peinés : "Nous sommes des gens corrects"

Avec un très bon Werner, les Hurlus ont longtemps ennuyé Eupen, avant de céder en fin de match. Il n'en fallait pas plus pour qu'une bonne partie de la Flandre parle de complot.

"Nous sommes des gens corrects et nous l’avons toujours été" a déclaré le président hurlu, Patrick Declerck, à Sudpresse. "Ça m’irrite de savoir que des gens nous suspectent… On nous attaque constamment. Or, nous fournissons un travail de longue haleine à tous les niveaux. Cela fait 40 ans que j’ai des occupations professionnelles, on ne m’a jamais dit que je n’étais pas correct ! Les insinuations de Van Wijk, c’est facile et propice à mettre la pression."

"Ce n’est pas parce que nous avons pris trois buts en dix minutes que c’est un match arrangé… Il y a eu un retournement de situation. Que ceux qui nous accusent amènent des preuves ! Je peux comprendre la frustration des Malinois, mais c’est sûr et certain qu’il n’y a pas eu d’arrangement. Nous sommes des professionnels."

Les mêmes suspicions sur nous que sur Courtrai l'an passé

L'arrière gauche Huyghebaert était lui fâché sur Diédhiou, qui s'est fameusement loupé sur le quatrième but. Une grosse erreur qui pose question. Les critiques pleuvent sur eux côté flamand. "C’est un problème. Dans la semaine, on nous avait bien dit de jouer le coup à fond", explique-t-il. 

"Il y a désormais les mêmes suspicions sur nous que sur Courtrai la saison passée. Je peux comprendre la frustration des Malinois, mais ce qui est sûr, c’est que personne n’a lâché le match ce dimanche ! Sur le terrain, nous ne connaissions pas l’évolution du score à Malines", commentait-il pour le quotidien. 

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