L'Olympiakos et le Panathinaïkos bloquent le championnat de Grèce

Malik Hadrich
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L'Olympiakos et le Panathinaïkos bloquent le championnat de Grèce
Photo: © photonews

Le championnat de Grèce est suspendu par le gouvernement grec depuis le 11 mars dernier. Ce jour-là, le président du PAOK Salonique est entré armé sur la pelouse lors d'un match de son équipe. La compétition aurait pu reprendre le 31 mars prochain, mais quatre équipes ont contrecarré les plans.

L'Olympiakos, le Panathinaïkos, Larissa et Xanthi ont refusé les conditions émises par le vice-ministre des Sports grec Yiorgos Vassiliadis pour que le championnat de Grèce reprenne ses droits.

"L'adoption d'une série d'engagements supposés de la part des clubs de Super League, qui pour la plupart n'ont aucun moyen de les appliquer, ne contribuera pas à faire baisser la violence. L'Olympiakos ne peut souscrire à l'adoption de ces engagements à propos desquels nous n'avons pas été invités à exprimer notre avis" a précisé le champion en titre.

Sanctions

Les mesures proposées aux clubs auraient été d'application à partir de la saison prochaine.  Une rétrogradation en division inférieure était une des sanctions possibles.  Elle aurait été imposée dans le cas où un club n'aurait pas pu empêcher des actes de violence dans son enceinte à trois reprises au cours d'une même saison.  Des sanctions étaient également prévues dans le cas où un dirigeant de club aurait appelé publiquement à la violence.  Enfin, les clubs auraient été totalement responsables de la sécurité dans leur stade à la place de la police.

L'AEK Athènes, le PAOK Salonique et Asteras Tripolis ont accepté cette proposition.

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