Retour sur les Mondiaux des Belges : 1934, l'icône lierroise écrit l'histoire, la victoire de l'Italie contestée

Jordan Horwood Diederik Geypen
Jordan Horwood et Diederik Geypen
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Retour sur les Mondiaux des Belges : 1934, l'icône lierroise écrit l'histoire, la victoire de l'Italie contestée
Photo: © photonews

A l'approche de la Coupe du Monde, nous avons décidé de revenir sur les Mondiaux auxquels nos Diables ont participé. Place au second.

Quatre ans après la première Coupe du Monde en Uruguay, les Diables ont dû prendre moins de temps pour se déplacer. C'est en Italie qu'elle avait lieu et les Diables ont voyagé en train jusque Florence. 

L'Uruguay avait décidé de ne pas venir, puisque les Italiens n'avaient pas voulu traverser l'Atlantique quatre ans plus tôt. Les Brésiliens et les Argentins ont eux envoyé une équipe bis, ce qui explique leur élimination en huitièmes.

Parcours

Pour faire partie des 16 nations qualifiées, la Belgique a dû passer un tour préliminaire. Elle s'en est sortie avec les Pays-Bas, au contraire de l'Irlande.

C'est face à l'Allemagne que la Belgique devait commencer en Italie, au stade des huitièmes de finale. La sélection de Goetinck menait 1-2 au repos, mais finissait par s'incliner 5-2. Leur parcours était déjà terminé. 

Figure-clé : Bernard Voorhoof

Les Diables n'avaient pas réussi à marquer en Uruguay. Les deux premiers buts belges en Coupe du Monde furent donc inscrits par Voorhoof face à l'Allemagne. 

La machine à buts du Lierse, avec qui il a remporté quatre titres de champion de Belgique (dont trois consécutifs de 40 à 42), était jusqu'il y a peu le meilleur artificier en équipe nationale avec 30 buts inscrits. Seul Romelu Lukaku a réussi à le devancer.

Voorhoof avait terminé sa carrière à... Montegnée. 

Finale

Comme quatre ans plus tôt, le pays-hôte était présent en finale. Après avoir éliminé les USA, l'Espagne et l'Autriche, l'Italie devait défier la Tchécoslovaquie, qui venait de faire tomber l'Allemagne. 

La Squadra Azzurra, avec la légende de l'Inter Giuseppe Meazza, était menée après 71 minutes, mais elle parvenait à inverser la tendance, en ayant recours aux prolongations. Le but de Schiavio à la 95e offrait la première étoile à l'Italie. Le beau parcours italien fut tout de même critiqué dans plusieurs pays, des faits d'arbitrage étant au coeur des discussions.

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