Pocognoli sur le début de saison : "Il y a des choses qui me faisaient hérisser les poils"

Malik Hadrich
Malik Hadrich
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Pocognoli sur le début de saison : "Il y a des choses qui me faisaient hérisser les poils"

Sébastien Pocognoli jouit de beaucoup d'expérience. Cela lui permet de souvent bien analyser les situations qui se présentent à lui. Et en début de saison, il savait pourquoi le Standard ne faisait pas de bons résultats.

En début de saison, Sébastien Pocognoli n'était pas très heureux de la tournure des événements.  Il a clairement expliqué à la Dernière Heure / Les Sports qu'il n'y avait pas d'esprit de famille : "Totalement. Quand je suis arrivé, il n’y en avait pas du tout et je ne reconnaissais plus mon club. Je me suis dit : woaw, il y a beaucoup de boulot. Il fallait faire changer les mentalités. Il y a des choses qui me faisaient hérisser les poils, comme le fait de ne pas être conquérant. Avant certains matches compliqués, notamment en déplacement, j’ai senti et j’ai entendu certains se dire : ‘ pourvu qu’on ne perde pas ’. Je n’ai jamais senti ou entendu pareille chose lors de mon premier passage. Au début, je ne me sentais pas dans un grand club qui est le Standard.

L'individu ne prime plus sur le collectif

Ensuite, le coach a insufflé sa rage de vaincre et en parallèle, avec les autres capitaines, on a organisé pas mal d’activités de groupe pour resserrer les liens. Aujourd’hui, tous les joueurs sont heureux dans le vestiaire. Même s’il y a des déçus, cela n’empiète pas sur la vie du groupe. Avec d’autres, je veille à ce que tout se passe bien dans le vestiaire. L’individu ne prime plus sur le collectif."

Pour lui, le rapatriement de Liégeois dans l'équipe a favorisé la cohésion : "Oui car on connaît le club, on baigne dans la même mentalité, on a été formé dans le même moule. Chacun a son rôle.

Quand tu vois un gars qui ne joue pas se donner à fond, cela force le respect

Prenez Jean-François Gillet par exemple. Il n’a pas beaucoup joué cette année mais il a toujours eu un comportement irréprochable tout en gardant un esprit compétiteur. Il ne faut pas croire qu’il est heureux de ne pas jouer mais il n’a jamais fait passer sa frustration avant les intérêts du groupe. Il a bossé et de ce fait, il a entraîné les jeunes dans son sillage. Quand tu vois un gars qui ne joue pas se donner à fond, cela force le respect et aussi le reste du groupe à travailler très dur."

Il est vrai que si le Standard a parfois fait montre de manquements, il n'a jamais baissé les bras.

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