Le coach de l'Arabie Saoudite incrédule : "Ce n'est pas nous, ça..."

Du haut de sa longue expérience, Juan Antonio Pizzi (50 ans), coach de l'Arabie Saoudite, sait quand quelque chose cloche - et ce jeudi soir au Luzhniki Stadium, quelque chose clochait. "Nous avons été très mauvais", lâchait-il sans ambages. "Très loin de ce que nous sommes capables de faire habituellement. Pourtant notre préparation était bonne, je suis persuadé que nous avons fait ce qu'il fallait avant de venir ici", affirme l'entraîneur hispano-argentin. 

"Peut-être est-ce le fait de jouer le match d'ouverture contre le pays hôte, de jouer devant 80.000 personnes, mais en tout cas, ce n'était pas notre jeu", continue Pizzi. La Russie a-t-elle tout bonnement été trop forte pour l'Arabie? "Non, c'est même fou de voir à quel point ils ont dû peu en faire pour gagner si largement! J'ai regardé les six derniers matchs de la Russie : ce soir, ils ont joué comme d'habitude, ni plus, ni moins, en perdant également beaucoup de ballons", souligne-t-il. "Nous avons simplement été mauvais. Dès demain, il faut se reconcentrer".