Charleroi laisse filer un bon match face à Nice et termine sur un nul

Florent Malice
Florent Malice depuis Charleroi
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Charleroi laisse filer un bon match face à Nice et termine sur un nul

On attendait un match de gala et malgré l'absence de Mario Balotelli, on a été servis : le Sporting de Charleroi a livré une bonne rencontre contre Nice, ne devant qu'à deux erreurs en fin de rencontre de ne pas l'emporter. Un bilan globalement positif, toutefois.

Après une préparation en demi-teinte, place au match de gala pour le Sporting de Charleroi : la réception de l'OGC Nice et de son entraîneur champion du monde, Patrick Vieira. Seul nom ronflant présent au Mambourg ce samedi, malheureusement : en plus des départs de Jean-Mickäel Seri et Alassane Pléa, on constate l'absence de Mario Balotelli, revenu en retard de ses vacances et mis au placard en attendant un départ plus que probable. 

Dommage pour les supporters carolos (et notamment pour les nombreux natifs d'Italie de la région, qui se seraient déplacés en masse pour voir la star), mais les joueurs présents donneront leur maximum pour rendre le spectacle agréable. Côté niçois, d'abord : Allan Saint-Maximin fait vivre un calvaire à Stergos Marinos sur son flanc et les contres menés par Wylan Cyprien font très mal. Charleroi ne doit qu'à Dorian Dessoleil, sauveur sur la ligne (15'), et la main ferme de Parfait Mandanda de rejoindre les vestiaires sur le score de 0-0. 

Gholizadeh au top

Côté carolo, ensuite : si Benavente est sur le banc au profit du duo Perbet-Bedia, le jeu est assez plaisant et direct, notamment en contre via le brillant nouveau venu Ali Gholizadeh. Vif, technique, l'Iranien en fait parfois un peu trop mais est très clairement au-dessus du lot, comme il le montre à la 36e en passant plusieurs hommes en revue pour presque s'ouvrir le chemin du but. Amara Baby fait également partie des satisfactions - de quoi laisser espérer un bon début de saison de sa part, comme il y a un an.

Reste des lacunes évidentes : sur les flancs défensifs, Marinos est en galère tout comme, de manière plus compréhensible, Steeven Willems aligné back gauche. Devant, Jérémy Perbet manque de mobilité, bien tenu par l'ancien Zèbre Dante, accueilli par les sifflets de la T4 ("Dante, tu n'es qu'un Liégeois!"). Le duo Bedia (un peu plus mobile)-Perbet est d'ailleurs sorti à l'heure de jeu pour Rezaei et Benavente, qui profite immédiatement d'une faute de main de Cardinale pour frôler l'ouverture du score. 

Un bijou de Grange, une fin de match de folie

Parmi les entrants, un joueur postule clairement à une place de titulaire pour le début de saison : Romain Grange, qui signe son entrée au jeu d'un coup-franc somptueux pour ouvrir le score (1-0, 69'). Plus affûté que la saison passée, le médian de 30 ans (il les fête ce samedi) délivre également quelques ouvertures bien senties. 

Les Aiglons passent ensuite tout près de profiter des espaces sur les ailes : Perraud est laissé seul sur son flanc et centre pour Makengo, qui trouve le poteau (75'). Le dernier éclat d'un OGC Nice éteint depuis la reprise et qui ne parviendra plus à amener le danger... jusqu'à un penalty stupidement concédé par Gholizadeh (Sacko, 1-1, 87') et une incompréhension incroyable entre Martos et Mandanda  (Sacko encore, 1-2, 88') : comment laisser filer une rencontre encourageante en deux leçons. 

Pour ne pas gâcher le fanday du lendemain, toutefois, Steeven Willems se rattrapera de son match moyen d'une tête superbe (90', 2-2) pour que Felice Mazzù puisse garder le sourire. L'entraîneur carolo a moins de travail qu'on pourrait le croire au vu du score, et semble qui plus est disposer d'options sur le banc. Rendez-vous dans une semaine...

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