Kara Mbodji : "Aujourd'hui, je ne vais pas vous faire croire que mon genou est à 100 %"

Alexandre Fiammetti
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Kara Mbodji : "Aujourd'hui, je ne vais pas vous faire croire que mon genou est à 100 %"
Photo: © photonews

Le Sénégalais qui a rejoint Nantes dans les derniers instants du marché des transferts a été présenté à la presse ce mercredi.

Kara Mbodji, prêté par Anderlecht à Nantes avec option d'achat, a été présenté à la presse ce mercredi. Il a expliqué pourquoi il avait rejoint les Canaris. "Le FC Nantes est le club idéal pour moi. Après sept mois sans jouer avec ma blessure au genou, c’était le club qu’il me fallait. Jouer en L1 était un rêve de gamin, je peux le réaliser ici."

Le défenseur central s'est même exprimé à propos de sa blessure récurrente. "Aujourd’hui, je ne vais pas vous faire croire que mon genou est à 100 %. Ce n’est pas moi qui ai choisi d’avoir un genou comme ça. Malheureusement, je vais devoir faire avec… Mais, je m’entraîne avec le groupe, je suis à la disposition du coach" a déclaré Kara. 

L'ancien Mauve explique pourquoi il a quitté la Belgique. "Anderlecht a une nouvelle direction. La politique du club a changé. A un moment donné, j’ai su que j’avais besoin de rebondir quelque part et d’aller vers d’autres objectifs" ajoute le défenseur avant d'expliquer ce qui le motive. "La vérité est qu’il y a pas mal de gens qui m’ont enterré vivant à cause de mon genou. Je suis impatient aujourd’hui de leur répondre sur le terrain et leur montrer que je suis toujours vivant. C’est mon objectif personnel et je suis sûr que je vais l’atteindre."

"Après mon opération du genou, il y a des gens qui n’ont pas arrêté de parler dans la presse. Malheureusement, c’est ça le monde du foot. Ça fait 7 ou 8 mois que beaucoup de personnes pensent que c’est fini pour moi et que je ne peux pas revenir à mon meilleur niveau. J’ai bien l’intention de leur montrer le contraire" ajoute le Sénégalais.

L'ancien défenseurt de Genk est-il bientôt à 100% ? "Pas très loin. J’ai joué des matchs de préparation avec Anderlecht (deux). Je me suis beaucoup sacrifié avec trois séances par jour depuis ma blessure. J’ai fait des journées d’entraînement que jamais je n’aurais imaginé faire un jour : je me levais à 7 h et je rentrais chez moi à 18 h le soir. Il fallait faire ces sacrifices."

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