Le PSG va-t-il vivre une nouvelle déconvenue européenne?

Le PSG va-t-il vivre une nouvelle déconvenue européenne?

Le Paris Saint-Germain a encore subi une rude désillusion hier sur la pelouse de Liverpool. Battus méritoirement par les Reds, les Parisiens peinent de plus en plus à se présenter comme des candidats sérieux à la victoire finale.

Le PSG a commencé sa campagne européenne par une déconvenue (3-2) sur la pelouse de Liverpool. Un résultat qui plonge encore un peu plus les Parisiens dans le doute après les deux éliminations en huitièmes de finale lors des deux saisons précédentes de Ligue des Champions. 

Un manque de patrons? 

Il y a deux ans déjà, la défaite 6-1 l'avait prouvé : ce Paris-là manque désespérément de patrons et les transferts réalisés depuis n'ont pas réussi à combler ce vide. Le seul nouveau venu depuis collant à ce profil? Lassana Diarra, pourtant pas censé être un titulaire en puissance. 

Neymar? Le Mondial 2018 a souligné ses faiblesses psychologiques, les mêmes que le Mondial 2014 avait fait apparaître chez Thiago Silva. Kylian Mbappé? Trop jeune et immature pour porter une équipe. Gigi Buffon aurait pu incarner ce nouveau PSG, mais a perdu sa place au profit d'Alphonse Areola, talentueux mais moins charismatique. La façon dont l'absence d'un Marco Verratti pourtant très instable et prompt à craquer sous la pression a été pointée du doigt hier prouve une forme de panique dans le camp parisien, qui se cherche désespérément un leader. Edinson Cavani et, soyons chauvins, Thomas Meunier sont actuellement ce qui s'en rapprochent le plus. Insuffisant? 

Des déplacements difficiles 

La dernière performance notable du Paris Saint-Germain en déplacement? Elle date des huitièmes de finale de la saison 2015-2016 : les hommes de Laurent Blanc allaient s'imposer à Chelsea et se hissaient en quarts, où ils seraient éliminés par Manchester City après une défaite 1-0 à l'Etihad Stadium. En dehors de ce match au Bridge, le bilan du PSG à l'extérieur chez les grands d'Europe est famélique. 

Défaits à Liverpool, les Parisiens vont devoir relever la tête à Naples (et dans une moindre mesure à Belgrade) et être intransigeants à domicile. Mais une fois les matchs à élimination directe de retour, briller en déplacement sera nécessaire... 

Un noyau trop limité

Les transferts estivaux du PSG n'ont pas été ronflants. Résultat : le milieu de terrain de Thomas Tuchel est tellement déplumé qu'en l'absence de Verratti, c'est un Marquinhos pourtant très moyen à ce poste qui jouait le rôle de sentinelle. Bernat, sur son flanc, n'a pas convaincu non plus et certains supporters en viennent à regretter un Kurzawa souvent critiqué. Symbole de ce recrutement "au rabais", l'arrivée de Choupo-Moting comme doublure de Cavani...

Ce peu d'investissement est probablement en partie le contrecoup d'un été 2017 qui a vu débarquer Neymar et Mbappé pour des sommes record. Mais Tuchel ne dispose clairement pas d'un noyau comparable à celui d'autres géants européens pour atteindre ses objectifs... 

L'ombre d'une élimination en poules? 

Battus à Liverpool, les Parisiens auront déjà la pression à domicile face à l'Etoile Rouge de Belgrade. Reste que les Serbes devraient se contenter des restes que leur laisseront Naples, Liverpool et Paris, qui se disputeront les places qualificatives ; et sur ce plan, le PSG n'aura plus droit à l'erreur. Il faudra être irréprochable à domicile et, peut-être, aller prendre des points à Naples pour ne pas trembler. Car une élimination dès les poules humilierait encore plus les Qataris et leur investissement... qui ne sera pas éternel. 

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