Le délégué de l'Olympic Charleroi Olivier Sioli : "Petit, je me moquais de mon grand-père supporter des Dogues"

Malik Hadrich
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Le délégué de l'Olympic Charleroi Olivier Sioli : "Petit, je me moquais de mon grand-père supporter des Dogues"
Photo: © SC

En seizièmes de finale de Coupe de Belgique, il n'y a plus que deux clubs francophones amateurs : l'Excelsior Virton et l'Olympic Charleroi. Pour l'occasion, nous avons décidé de donner la parole à un fidèle serviteur des Dogues : le délégué Olivier Sioli.

Olivier Sioli est devenu délégué de l'équipe première de l'Olympic Charleroi lorsque Adem Sahin a repris le club : "J'entame ma septième saison."  Pourtant, ce n'est pas lui qui s'est proposé pour le poste vacant : "Je suis un supporter acharné de l'Olympic depuis les années 80.  Après que le club soit tombé en faillite, j'ai été actif dans l'ASBL Dogues 246.

 L'ancien responsable du matériel et le secrétaire ont soufflé mon nom aux nouveaux dirigeants 

Cette association organisait des activités pour sauver le matricule.  J'ai donc suivi les réunions de la reprise.  A l'une d'entre elles, l'ancien responsable du matériel Edouard Pirmez et le secrétaire Charles Beugnies ont soufflé mon nom aux nouveaux dirigeants pour remplir la fonction."

Moqueries

Le virus de l'Olympic Charleroi, Olivier Sioli l'a attrapé à l'âge de 12 ans : "C'est mon grand-père qui me l'a refilé.  Petit, je me moquais de lui lorsqu'il rentrait après avoir vécu une défaite des Dogues.  Mais quand je suis devenu un peu plus âgé, je me suis mis à réfléchir.  Et je me suis laissé tenter.  Je l'ai accompagné à un match.  Ca devait être lors de la saison 85-86.  L'Olympic jouait la tête en Promotion.  Il y avait 10.000 personnes au stade et une ambiance de feu."

Souvenirs

Dès ce moment-là, le délégué carolo n'a plus lâché la Neuville.  Si ses meilleurs souvenirs en tant que délégué sont les deux titres d'affilée en P1 et en Promotion, celui en tant que supporter est tout autre : "Je me rappelle d'un titre obtenu sur le terrain de Zulte.  On peut dire que j'ai ex-zulté (rires)."

Par contre, il conserve un grand regret : "Début des années nonante, j'ai raté la qualification de l'Olympic face au Sporting.  Je n'ai pas pu y assister." 

Qu'à cela ne tienne, il aura l'occasion ce soir d'affronter un autre Sporting.  Celui de Lokeren.  "L'approche du match ne change pas.  Mais le stress monte quand même.  Car ce sera mon premier match officiel contre une Division 1."

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