Le défi chinois de Van Puyvelde : "Ce genre de train ne passe pas souvent"

Le défi chinois de Van Puyvelde : "Ce genre de train ne passe pas souvent"
Photo: © photonews

Chris Van Puyvelde a donc décidé de partir en Chine, où il va tenter de développer le football local grâce à l'expérience acquise en Belgique. Un pari risqué? Pas selon lui.

C'était la nouvelle surprenante de l'après-Coupe du Monde : Chris Van Puyvelde, l'un des architectes du football belge tel qu'il existe aujourd'hui, a quitté la Fédération belge pour aller travailler à l'amélioration du football chinois. 

Suite à plusieurs conférences données en Chine, Van Puyvelde a été repéré par la fédération chinoise. "Ils m'ont observé, ont parlé avec l'ambassadeur et effectué un vrai screening. Après le Mondial, j'ai reçu un mail, un appel, pour en discuter. La priorité numéro 1, c'était ma famille : puis-je l'emmener avec moi? Sans cela, c'était non", explique-t-il dans un entretien avec Eleven. 

Aucun risque 

L'offre chinoise était évidemment financièrement alléchante. "C'était une belle offre, je ne peux pas le nier. Mais je n'en ai jamais fait ma priorité. J'avais trois points importants à analyser. Le défi : que puis-je réaliser là-bas, cela peut-il me rendre heureux pendant quatre ans? Deux, la famille, ma famille devait pouvoir m'accompagner. Et trois, l'argent, bien sûr ; mais si vous ne partez que pour l'argent, vous risquez d'être malheureux quatre ans". 

"Je ne prends aucun risque. Ici aussi, on peut se faire licencier au bout de deux semaines ou un mois", estime Van Puyvelde, qui laisse derrière lui le projet belge. "Non, Martinez ne s'est pas senti abandonné ; il m'a beaucoup soutenu. C'est vrai que c'est dommage, mais tout le monde sait que ce genre de train ne passe pas souvent. Et quand il passe, il faut sauter dedans". 

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